À l’image de l’Afrique du Sud dans le groupe B, le XV néo-zélandais fait figure d’ultra-favori de la poule C. Mais derrière, le duel pour la deuxième place qualificative pour les quarts entre les Tonga et l’Argentine devrait passionner les foules.
Un favori pour cette Coupe du monde 2015 de rugby ? Sans aucun doute. Depuis leur titre en 2011, les All Blacks n’ont perdu que 3 des 47 rencontres qu’ils ont disputées. Un bilan impressionnant qui fait de la Nouvelle Zélande l'incontestable leader du rugby mondial depuis plusieurs saisons. Autant dire qu’une poule à leur portée, qui compte l’Argentine, les Tonga, la Namibie et la Géorgie, ne devrait leur poser aucun souci.
Les Néo-Zélandais, battus par l’Australie dans le Four Nations (27-19), ont même bénéficié de la traditionnelle petite piqûre de rappel avant le début d’une grande compétition. Et devraient, sans doute possible, décrocher une première place qui leur semble promise.
Mais, à l’image de ce qui se trame dans les autres groupes, c’est la lutte pour la deuxième place qui devrait tenir en haleine les supporters. Dans la poule C, le point d’orgue de cette course aux quarts devrait être atteint le 4 octobre prochain à Leicester, avec le très attendu Argentine – Tonga.
Qui pour accompagner les All Blacks ?
Les Sud-Américains, qui ont intégré le Four Nations en 2012, devront prouver qu’ils ont appris de leurs confrontations avec le gotha du rugby mondial. Ils n’auront pas le temps de gamberger avec un premier duel face à la Nouvelle Zélande dès le dimanche 20 septembre.
Pour les Tonga, le défi consistera à trouver une régularité qui leur fait historiquement défaut. Les insulaires, qui s’étaient offert le scalp de la France en poule en 2011, disposent d’individualités fortes en ce début de campagne 2015. Avec Vainikolo, Fonua ou encore Tonga'uiha, les Flying Fisjians sont certes plus imposants que volants, mais ils pourraient bien planer jusqu’en quarts.
Attention également à la Georgie, qui dispose d’un effectif homogène mené par un buteur efficace, en la personne de Kviratashvili. En revanche, la Namibie, qui pourra compter sur le joueur des Saracens Jacques Burger, risque bien de connaître une première phase compliquée. La sélection africaine, qui n’a toujours pas réussi à remporter sa première victoire en Coupe du monde après 15 rencontres disputées, pourrait bien devoir patienter au moins quatre années de plus.