A la Une de la presse française, ce matin, les premières heures en France des réfugiés en provenance d’Allemagne.

20 minutes est allé à la rencontre de ces migrants qui fuient la guerre en Syrie et en Irak, et raconte comment s’est passé ce «premier jour du reste de leur vie». «La France c’était pour moi!», témoigne l’un d’entre eux dans Le Parisien, dont les reporters ont voyagé à bord de l’un des bus qui ont amené 200 de ces réfugiés en région parisienne. Omar vient d’Irak. Et quand son bus ralentit à l’approche de sa destination, Cergy, il demande: «c’est un check point?». Irakien lui aussi, Mohamed dit qu’il n’a encore rien dit à sa mère, et qu’il veut lui faire la surprise avec une photo de la Tour Eiffel. Après un voyage plus que périlleux, et une traversée «terrible» de la Hongrie, ils expriment leur soulagement, même si la France n’était pas forcément leur objectif. «Mon seul but, c’était d’échapper au malheur», raconte Yasser, 21 ans, qui se dit tout de même «transporté de bonheur», et ajoute qu’il  connaît tout de la Ligue 1», et qu’en Irak, il lisait Leparisien.fr pour avoir des infos sur le PSG - même s’il est un supporter de l’OM.

L’UE a décidé d’ouvrir plus largement ses portes aux réfugiés - pas suffisamment, d’après Libération. Le journal qui s’adresse, avec douze autres grands journaux européens, dont El Pais, The Independent et Die Zeit, aux dirigeants des 28 pays de l’Union européenne, leur demande d’agir «résolument pour gérer (la) tragédie humanitaire (en cours) et empêcher que d’autres vies soient perdues». «L’Europe en fait trop peu, trop tard», regrettent-ils, en appelant l’Union à faire preuve de plus de solidarité et à «exercer une pression plus forte sur d’autres acteurs internationaux, comme l’Iran, la Russie, l’Arabie Saoudite, la Turquie et les Etats-Unis, afin de les inciter à faire tout leur possible pour réunir les acteurs du conflit syrien autour d’une table de négociations de paix dirigées par l’ONU».

Autre quotidien, autre appel. Dans un entretien au Figaro, Nicolas Sarkozy demande une «refondation de la politique migratoire européenne». D’après l’ex-président, cette refondation passerait par une remise à plat des accords de Schengen. A propos des réfugiés de guerre venus d’Irak et de Syrie, il estime qu’ils «ont vocation à rentrer chez eux une fois la paix rétablie» et il demande l’établissement d’un «véritable statut provisoire de réfugié de guerre».

Au menu, également, le lancement  aujourd’hui de la conférence mondiale sur le climat, qui se tiendra à Paris en décembre. D’après L’Opinion, «rien ne manque de la dramaturgie actuelle de ces sommets, pas même l’éventualité d’un échec». La conférence va-t-elle se résumer à un grand barnum, à un «coup de show?» - c’est le risque envisagé par le journal. L’offensive écolo de François Hollande ne serait pas exempte d’arrière-pensées politiques, d’après Le Figaro, qui explique qu’un succès de la COP21 colorerait en vert son quinquennat de Hollande, et le mettrait de nouveau au centre de la scène internationale.

On termine par un coup d’œil à Slate - avis à tous ceux qui se lèvent tôt!

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