L'État hébreu a lancé, jeudi soir, des attaques d'artillerie et d'aviation sur le plateau du Golan contre des positions de l'armée syrienne en réponse à des tirs de quatre roquettes tombées dans le nord d'Israël.
Des roquettes tirées à partir du plateau du Golan en Syrie sont tombées, jeudi 20 août, sans faire de victime près d'un village dans le nord d'Israël, qui a riposté en bombardant des positions en Syrie.
Un responsable militaire israélien, Saïd Izadi, a accusé un haut responsable iranien d'être le "cerveau" à l'origine des tirs de roquettes. Selon lui, le chef de la branche palestinienne de Force Al-Qods iranienne est l'instigateur de cet "acte d'agression perpétré par le Jihad islamique, une organisation contrôlée par l'Iran".
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Le Jihad islamique, un groupe palestinien dont les dirigeants vivent pour la plupart à Damas tandis que la majorité de ses partisans se trouvent dans la bande de Gaza, a toutefois démenti ces accusations. L'organisation avait menacé Israël de représailles si l'un de se ses membres en grève de la faim, Mohammed Allan, devait mourir en prison. Mais le détenu en question a mis fin à son jeûne mercredi à la suite d'une décision de justice en sa faveur.
Un responsable local a déclaré sur Radio Israël que deux projectiles étaient tombés près d'un village dans la région de la haute Galilée située dans le nord du pays déclenchant un feu de broussailles.
Une portée inhabituelle pour cette attaque à la roquette
Dans son communiqué, l'armée israélienne, qui "tient le gouvernement syrien pour responsable des attaques venant de Syrie", précise que l'attaque à la roquette est d'une portée inhabituelle. Les tirs en provenance du Golan, qu'ils soient volontaires ou la conséquence de la guerre civile en Syrie, n'atteignent pas, en général, le territoire israélien.
De source militaire israélienne, on affirme que l'aviation a frappé "cinq ou six fois" dans le Golan.
De son côté, la télévision d'État syrienne a confirmé que des avions de combat israéliens avaient bien mené des bombardements, tout en précisant que les dégâts n'étaient que matériels. Toujours selon la télévision syrienne, les "quelques missiles" tirés ont touché une installation de transports et un bâtiment public dans la province de Kouneitra, près de la frontière avec Israël.
De source au sein de la rébellion syrienne, on fait également état de frappes israéliennes, mais on affirme qu'elles ont pris pour cibles des installations militaires et ont fait des blessés.
Avec AFP et Reuters