REUTERS - Amélie Mauresmo, tête de série n°16, a été éliminée dimanche dès le premier tour de Roland-Garros, affront qu'elle n'avait plus connu depuis 2001.

La Française, ancienne numéro un mondiale a été battue 6-4 6-3 par Anna-Lena Grönefeld, 51e joueuse mondiale, qu'elle avait toujours dominée dans leurs cinq précédentes confrontations.

"Je n'étais pas du tout au niveau. Ce soir, je ne vais pas vous donner beaucoup de billes parce que je n'ai pas envie de parler", a-t-elle dit en conférence de presse.

"J'ai fait beaucoup de cadeaux. Elle a fait son match. Elle a très bien servi. Je n'ai pas réussi à trouver le rythme ou la distance", a-t-elle ajouté avant de couper court aux questions.

Même si sa carrière a été fortement perturbée au cours des dernières années par des blessures et les séquelles d'une opération à l'appendicite, Mauresmo avait semblé retrouver un nouveau souffle avec de belles performances en Fed Cup et à Madrid où elle a atteint les demi-finales.

Ses plus fervents admirateurs la disaient même plus libérée que jamais avant de jouer le seul tournoi du Grand Chelem dans lequel elle n'a jamais dépassé les quarts de finale, alors qu'elle a remporté Wimbledon, l'Open d'Australie et atteint les demi-finales à l'US Open.

Grönefeld et son jeu puissant et offensif en ont décidé autrement.

L'Allemande, dont les meilleures performances sont un titre à Acapulco en 2006 et trois finales perdues à Pattaya, Pékin et Luxembourg en 2005, a remporté le premier set en 39 minutes.

Elle a pris le service de la Française pour mener 3-2 dans la deuxième manche puis 4-2, en sauvant quatre balles de contre-break, deux sur des aces. Mauresmo est revenue à 4-3 mais le mal était fait.

Grönefeld s'est procuré deux balles de match sur le ervice de la Française et a scellé sa victoire grâce à une faute en coup droit de Mauresmo après une heure et 17 minutes de jeu.