Au premier jour de sa visite inédite dans le pays qui a vu naître son père, Barack Obama a tenu à souligner le dynamisme de l'Afrique. Le président américain doit ensuite s'entretenir avec son homologue kényan Uhuru Kenyatta.
"Je voulais être ici, parce que l'Afrique est en marche", a affirmé, samedi 25 juillet, Barack Obama, au premier jour d'une visite inédite au Kenya, la patrie de ses ancêtres. "L'Afrique est l'une des régions du monde à la plus forte croissance", a lancé le président américain en ouverture d'un sommet mondial sur l'entrepreneuriat.
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Barack Obama est arrivé vendredi soir au Kenya, où il était attendu comme un héros pour une visite de deux jours sous haute sécurité. Il s’agit de sa première visite depuis qu'il est président sur les terres natales de son père. Un pays aujourd'hui durement touché par les tueries des Shebab, ces insurgés islamistes somaliens affiliés à Al-Qaïda.
Économie sécurité, droits de l'Homme
Le président américain, qui a descendu seul la passerelle de l'avion présidentiel, a d'abord reçu un bouquet de fleurs offert par une petite fille avant de serrer la main et de donner une brève accolade à son homologue Uhuru Kenyatta.
itIl a ensuite salué un parterre de responsables kényans, parmi lesquels se trouvait sa demi-sœur Auma, a signé un livre d'or avant de monter à bord de sa limousine. Il a ensuite pris la direction de son hôtel, où il a dîné avec une partie de sa famille kényane, dont la matriarche "Mama Sarah", avec laquelle il n'a pas de lien de sang, mais qu'il considère comme sa grand-mère.
Après le sommet international sur l'entrepreneuriat, Barack Obama s'entretiendra avec le président kényan des questions économiques, sécuritaires et de respect des droits de l'Homme.
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"Malgré ses nombreux défis, l'Afrique est un endroit incroyablement dynamique, l'un des marchés qui croît le plus rapidement au monde, avec des gens extraordinaires, d'une résilience extraordinaire", a déclaré le président Obama à Washington, la semaine dernière. Les opportunités sont extraordinaires et nous devons casser les clichés et les barrières."
Excitation
Une partie de Nairobi, la capitale kényane, sera complètement verrouillée jusqu'au départ, dimanche soir, du président américain vers l'Éthiopie et le siège de l'Union africaine (UA).
Les Shebab somaliens, qui ont mené au Kenya des attaques de grande ampleur, comme la tuerie du centre commercial Westgate à Nairobi du 21 septembre 2013 (67 morts), constituent la principale source d'inquiétude au niveau sécuritaire. Le commandant de la police de Nairobi, Benson Kibue, a annoncé que 10 000 policiers, soit un quart des effectifs nationaux, sont déployés dans la ville.
L'excitation monte depuis plusieurs semaines au Kenya autour de cette visite présentée comme un coup de pouce pour positionner le pays comme une plaque tournante du continent.
Si Obama est célébré comme un héros dans tout le pays, de nombreux Kényans sont toutefois déçus qu'il ait attendu si longtemps pour effectuer cette visite officielle. Mais la venue du président a longtemps été empêchée par l'inculpation du président Kenyatta par la Cour pénale internationale (CPI), en raison de son rôle présumé dans les violences post-électorales fin 2007-début 2008. Mais ces poursuites ont été abandonnées en décembre, à cause de l'obstruction du gouvernement kényan, selon la procureure de la CPI.
Avec AFP