Une explosion a fait au moins 31 morts, lundi, dans la ville turque de Suruç, située proche de la frontière syrienne. L'attaque a eu lieu dans le jardin d'un centre culturel. Ankara accuse les jihadistes de l'EI d'être à l'origine de l'attentat.
Au moins 31 personnes ont été tuées et une centaine d'autres blessées, lundi 20 juillet, lors d'une explosion qui a secoué la ville turque de Suruç, proche de la frontière syrienne, selon un nouveau bilan officiel.
L'explosion, qui n'a pas été revendiquée mais que le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu attribue à l’organisation terroriste État islamique (EI), a eu lieu dans le jardin d'un centre culturel au cœur de cette ville qui fait face à localité syrienne de Kobané, d'où les jihadistes de l’EI ont été chassés fin juin par les forces kurdes à l'issue de violents combats.
Deux attentats
Le Premier ministre a insisté sur le fait que la Turquie avait déjà pris un certain nombre de mesures nécessaires contre l’EI et en prendrait de nouvelles tant qu’il le faudrait.
Par ailleurs, un autre attentat-suicide a été perpétré dans la ville kurde syrienne de Kobané quelques instants après celui de Suruç, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Un kamikaze a fait exploser un véhicule piégé à un point de contrôle dans le sud de Kobané. Deux combattants kurdes ont été tués par l'explosion", a précisé Rami Abdel Rahman, le directeur de l'OSDH, à l'AFP.
Avec AFP et Reuters