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L’Allemand Andre Greipel a remporté au sprint la 5e étape du Tour de France, mercredi à Amiens, tandis que son compatriote Tony Martin conserve le maillot jaune. Le Français Nacer Bouhanni, victime d’une chute, a dû abandonner.

Lors de la 5e étape, l’Allemand Andre Greipel (Lotto) a signé mercredi 8 juillet à Amiens son deuxième succès dans le Tour de France 2015. Cette étape, conclue par un sprint royal, s'est avérée sans changement pour le haut du classement général toujours mené par l'Allemand Tony Martin (Etixx). Greipel a enlevé la victoire au sprint, devant le Slovaque Peter Sagan, le Britannique Mark Cavendish et le Norvégien Alexander Kristoff au terme des 189,5 kilomètres.

Le parcours difficile, longtemps balayé par un vent fort dans la plaine de l'Artois et de la Picardie, sous une pluie intermittente, a de nouveau occasionné de nombreuses chutes. Le Français Nacer Bouhanni, jeté à terre avec d'autres coureurs dans les 20 premiers kilomètres, a dû abandonner, tout comme, par la suite, le Néo-Zélandais Jack Bauer. Bouhanni, espoir du cyclisme français, a été blessé aux côtes, déjà touchées dans sa chute lors du Championnat de France, la semaine précédant le départ du Tour.

Hommage à la Grande Guerre

À quelque 75 kilomètres de l'arrivée, le peloton a été scindé en deux parties. Mais les équipes des favoris n'ont pas cherché à se départager sur la dernière partie de l'étape. Le peloton a observé une sorte de paix armée, y compris après une autre chute massive survenue à 25 kilomètres de l'arrivée qui a mis en danger notamment le Français Thibaut Pinot.

Le sprint, lancé par Kristoff, a été dominé par Greipel qui s'est imposé nettement pour décrocher son 8e succès dans le Tour depuis sa première participation en 2011.

Lors de cette 5e étape entre Arras et Amiens, le Tour a rendu hommage, un siècle plus tard, aux combattants de la guerre de 1914-1918. La course est passée devant la Nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette et l'Historial de la Grande Guerre à la sortie de Péronne. Mais aussi devant le mémorial ou le cimetière de guerre d'autres pays qui ont payé leur engagement dans le terrible premier conflit mondial (Canada, Grande-Bretagne, Afrique du Sud, Australie).

Avec AFP