Après avoir été balayée il y a quelques jours par Tahiti (30-0), la Micronésie a été de nouveau giflée par les Fidji (38-0), dimanche, lors des Jeux du Pacifique. La sélection polynésienne est entrée, bien malgré elle, dans l’histoire du football.
Compliqué de rester positif quand on a encaissé 68 buts en deux rencontres ! Ce défi, le sélectionneur de la Micronésie l’a relevé dans la foulée de la déroute de ses hommes, balayés 38-0 face aux Fidji dimanche. Une défaite qui intervient quelques jours après une autre gifle, celle infligée par Tahiti aux Micronésiens 30-0, également dans le cadre du tournoi des Jeux du Pacifique.
"Nous sommes ici avant tout à des fins de développement et j'essaye juste de maintenir les gars motivés", a déclaré le sélectionneur Stan Foster à l'issue du 2e match de son équipe. "Je voulais juste que les gars continuent de se battre jusqu'au bout pour qu'ils puissent se dire en quittant le terrain qu'ils avaient fait de leur mieux", a-t-il insisté.
Alors que la sélection de l'archipel était menée 21-0 à la mi-temps, Foster a décidé de remplacer son gardien Walter Pengelbew par... le milieu de terrain Dominic Gadad. L'avalanche de buts n'a finalement été que très modérément endiguée.
Côté Fidjien, où les attaquants Tony Tuivuna et Chris Wasasala ont inscrit 10 buts chacun, le sélectionneur Juan Carlos a estimé, impitoyable, que ses joueurs "auraient dû marquer plus".
Un record qui ne devrait pas être homologué
Selon les organisateurs de ces Jeux régionaux, ce 38-0 est la plus large victoire de l'histoire du football international, les Fidji ayant fait nettement mieux que l'Australie qui avait battu les Samoa 31-0 en 2001.
Mais la Micronésie n'étant pas membre de la Fédération internationale (Fifa), ce record ne devrait selon toute vraisemblance pas être homologué.
Mardi, la Micronésie aura l'occasion de redorer un peu son blason face au Vanuatu pour son dernier match d’un tournoi pour le moins compliqué.
Avec AFP