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Au bout du suspense, le Chili s'offre sa première Copa America

Après quatre finales perdues, le Chili a enfin remporté la première Copa America de son histoire. La Roja s'est imposée aux tirs aux buts face à l'Argentine (0-0, 4-1 tab) au terme d'une rencontre âprement disputée.

Il aura fallu attendre 99 ans pour que le Chili parvienne enfin à inscrire son nom au palmarès de la Copa America. Samedi 4 juillet, à Santiago, la Roja a décroché le Saint Graal en s'imposant face à l'Argentine. Un succès historique arraché aux tirs aux buts (4-1), au terme d'une rencontre disputée sur un rythme élevé mais au cours de laquelle aucune des deux équipes n'a su trouver le chemin des filets (0-0).

Les Chiliens, menés par leur sélectionneur argentin Jorge Sampaoli, ont donc fini par vaincre le signe indien. Dans un Estadio Nacional chauffé à blanc par quelques 45 000 spectateurs, Alexis Sanchez a converti le quatrième tir au but d'une séance marquée par le manque de réalisme de l'Albiceleste. Higuain et Banega, notamment, ont manqué leurs tentatives et précipité la chute de l'Argentine.

Le Chili, qui succède donc à l'Uruguay qu'elle avait éliminée en quart de finale (1-0), tire un trait sur un passé douloureux, marqué par quatre défaites en finale de la prestigieuse compétition sud-américaine.

Messi devra patienter

Pour l'Argentine, en revanche, cette rencontre vient clore une annus horribilis qui restera dans les mémoires. L'Albiceleste, qui a manqué une belle occasion de retrouver les sommets continentaux, devra faire le deuil d'une deuxième finale perdue en 12 mois. La précédente, en juillet 2014, l'avait vue abandonner la Coupe du monde à l'Allemagne (1-0, après prolongations).

Les Argentins, qui n'ont plus remporté une compétition internationale depuis leur succès lors de l'édition 1993 de la Copa, devront donc patienter encore quelques années avant de pouvoir célébrer un nouveau titre.

Un véritable camouflet pour la star argentine Lionel Messi, pourtant si brillant lors de la demi-finale entre l'Argentine et le Paraguay (6-1). Le joueur du FC Barcelone, qui cumule les distinctions en club depuis de nombreuses années, n'a pas su forcer la décision, muselé notamment par le milieu à cinq aligné par Sampaoli en début de match.

La "Pulga" devra donc patienter avant de pouvoir faire taire ses détracteurs, qui lui reprochent de n'avoir pas réussi à mener l'Argentine à la victoire dans une grande compétition internationale.