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Presse internationale, lundi 16 juin 2015. Au menu de cette revue de presse, l’interminable suspense grec, la candidature de Jeb Bush à l’investiture républicaine pour la présidentielle, et une expérience pour un voyage sur Mars.

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On commence cette revue de presse internationale avec ces inquiétudes au sujet des négociations entre la Grèce et ses créanciers.
Les discussions semblent  dans l’impasse, alors que la menace du défaut de paiement se précise. «La crise grecque est à son apogée», titre The Wall Street Journal, en évoquant une chancelière allemande, Angela Merkel, sans doute confrontée «à l’un des choix les plus difficiles de sa carrière»: «laisser la Grèce faire faillite, ou lâcher du lest sur les règles européennes, au risque d’affronter la révolte de ses compatriotes».
Angela Merkel dont l’intervention permettrait à elle seule de trouver une issue, d’après le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, qui estimait hier, dans un entretien accordé au journal allemand Bild, qu'un accord sur la dette de la Grèce était possible, et pourrait même «être conclu en une nuit» si la chancelière allemande Angela Merkel était présente. Le gouvernement d'Alexis Tsipras veut éviter une sortie de la Grèce de la zone euro, assurait-il, en déclarant que «le Grexit n'est pas une solution sensée», mais que «tout ne peut pas être exclu» - de la même façon qu’on ne peut pas «exclure qu'une comète touche un jour la Terre».
Dans le dessin de Chapatte publié par The New York Times, la chancelière allemande dont tous invoquent le nom, apparaît toutefois assez désarmée. «Nous n’avons pas de plan B pour la Grèce, reconnaît-elle. «Nous, nous avons un plan D», répondent les Grecs - D comme défaut de paiement. A quand une solution, et si solution il y a, combien de temps sera-t-elle viable?  Dans le dessin publié par Ekathimerini, aucune issue ne semble exister au labyrinthe des discussions, si ce n’est un autre labyrinthe les attend...
A la Une également, ce matin, la déclaration de candidature de Jeb Bush à l’investiture républicaine, pour l’élection présidentielle de 2016. D’après The Washington Post, c’est en Floride, son Etat d’élection, que Jeb Bush a fait le premier pas, hier, vers une fonction déjà occupée par son père, George Bush, et son frère, George W. Bush - une entrée en campagne qui lui a permis d’afficher l’objectif ambitieux de parvenir à une croissance annuelle de 4 % par an, ce qui permettrait de créer 19 millions d’emplois.
 
«Ne m’appelez pas Bush», titre The Independent, en référence aux propos de Jeb Bush, qui dit ne pas vouloir être confondu, limité à son illustre nom de famille. The Independent qui soutient que le frère de George W. a ses chances d’entrer à la Maison Blanche, s’il réussit à obtenir le vote des hispaniques. Il aurait pas mal d’atouts dans sa manche. «Hillary Clinton ferait bien d’envisager d’apprendre quelques phrases en espagnol dans les semaines qui viennent», ironise le journal.
On termine cette revue de presse avec une expérience inédite, à laquelle se sont livrés 6 volontaires, trois hommes et trois femmes qui ont accepté d’être enfermés pour recréer les conditions d’un voyage vers Mars. Lu dans The Independent.
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