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"Les Républicains, machine de guerre sarkozienne"

Presse française, lundi 1er juin 2015. Au menu de cette revue de presse, le nouveau nom de l’UMP, devenue «les Républicains», des mesures pour simplifier la vie des Français et des entreprises, et du rififi entre Paris et le Vatican.

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A la Une de la presse française, ce matin, l’approbation par les militants du nouveau nom de la formation politique présidée par Nicolas Sarkozy.
Exit l’UMP, place aux «Républicains». Oubliés les «errements» d’un parti terrassé par l’affaire Bygmalion et la guerre Copé-Fillon, voici un parti tout neuf, ou presque, destiné à soutenir la campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2017. Le Figaro ironise sur les accusations formulées par la gauche: «Nicolas Sarkozy leur aurait «volé» la République, ses valeurs et ses exigences. Volé? Le mot est fort. Le président des Républicains n’a eu qu’à se baisser pour ramasser tout ce que la gauche abandonne en chemin depuis des lustres». Les rivalités internes à droite? -Une simple affaire de «sensibilité», selon le journal. «Avec Les Républicains, une nouvelle ère s’ouvre pour l’ex-président: celle de lutte à mort en vue de la primaire de 2016», annoncent les Echos, pour qui «être à la tête de la principale formation de droite confère (à Sarkozy) un avantage indiscutable sur ses adversaires».
Lors du congrès fondateur des Républicains, samedi, des sifflets ont accueilli les deux principaux rivaux de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et François Fillon. L’Opinion voit dans ces huées le signe des «fractures humaines» et des «luttes idéologiques» qui divisent le parti - l’union «sera un combat», prévient le journal, qui rappelle que seule une dizaine de milliers de militants ont porté Les Républicains «sur les fonts baptismaux», et qu’il y a huit jours, «à peine plus d’un militant socialiste sur deux votait pour définir la ligne (du) parti». «Que se passe-t-il? Ou plutôt, que ne se passe-t-il pas pour que les militants politiques désertent ainsi en masse leurs partis?», s’interroge l’Opinion, qui voit là «le syndrome inquiétant d’une maladie grave de la démocratie».
De son côté, le gouvernement annonce aujourd’hui une nouvelle vague de mesures de simplification, la quatrième depuis 2012. D’après les Echos, une partie de ces mesures est destinée à «simplifier la vie des entreprises», notamment dans le secteur industriel. D’autres seront destinées à faciliter les démarches administratives, via internet: «encore moins de paperasse», se réjouit le Parisien. Le but de ces simplifications est de faciliter la vie des Français et des entreprises, mais aussi de faire baisser le chômage. Alors que Pôle Emploi s’apprête à annoncer ce soir les nouveaux chiffres pour le mois de mars, Libération, nouvelle formule, 2 euros maintenant, revient sur le succès du film de Stéphane Brizé, primé à Cannes, «La loi du marché». Un film qui «offre un miroir aux inquiétudes d’une société française travaillée par la crise», où le chômage serait devenu une «superstar».
Libération revient aussi sur les tensions entre Paris et le Vatican. Mariage pour tous, nomination d’un ambassadeur homosexuel auprès du Saint-Siège, Libé détaille les raisons du «duel des François», qui pourrait encore s’envenimer, ou finir par s’arranger, lors de la prochaine rencontre du président avec le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin. Et puisque nous en sommes à la rubrique «expatriés», le Parisien nous apprend que de plus en plus les femmes partent à l’étranger pour leur travail, «monsieur étant prié de suivre et de s’adapter».
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