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"Aux grandes femmes la patrie reconnaissante"

Presse française, mardi 26 mai 2015. Au menu de cette revue de presse, la présentation par le ministre du Travail de son projet de loi sur le dialogue social. Un texte très critiqué, alors que le PS, comme l’UMP, se met en ordre de marche pour 2017. Et quatre entrées au Panthéon.

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Au menu de la presse française, ce matin, le travail dans tous ses états, avec la présentation, aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, du texte de François Rebsamen sur le dialogue social.
Présenté comme un «texte à tiroirs», un peu fourre-tout, le projet de loi du ministre du Travail vise, notamment, à simplifier la vie des entreprises et de leurs salariés. Ce texte accorde des simplifications aux sociétés de plus de 50 salariés, et propose aussi de nouvelles règles pour celles qui comptent moins de 10 employés - d’où l’inquiétude des petits patrons, qui disent craindre que cela ne donne naissance à de nouvelles «usines à gaz» - une «colère» relayée par le Figaro, qui juge le projet de loi bien trop favorable aux syndicats, et estime que «Valls peut bien clamer chaque jour son amour des entreprises, le gouvernement qu’il dirige ne fait rien pour le leur démontrer». «Rebsamen compte imposer la loi du patronat», juge plutôt l’Humanité, qui dénonce «la philosophie générale» du texte, qui prône un «dialogue social moins formel». Pour Jean-Claude Mailly, le projet de loi sur le dialogue social «porte mal son nom». Dans un entretien aux Echos, le secrétaire général du syndicat FO dit craindre «une dérive à l’anglo-saxonne» des règles qui régissent la vie des entreprises.
Parmi les dispositions évoquées, il y a le compte personnel de pénibilité, qui va intégrer, pour chaque salarié, la pénibilité propre à son travail dans le calcul de sa retraite. D’après l’Opinion, un rapport doit être remis aujourd’hui à Manuel Valls sur ce sujet, qui  évoquerait la possibilité d’assouplir cette disposition – une mesure jugée «insuffisante pour calmer la grogne du patronat», selon Pierre Gattaz, le patron du Medef, qui appelle à une «refonte globale» du compte pénibilité.  A chacun ses requêtes. D’après Libération, le député socialiste et frondeur Benoît Hamon, milite quant à lui pour la reconnaissance de l’épuisement au travail comme maladie professionnelle.
Critiqué de toutes parts, le gouvernement pourrait décider de recourir une nouvelle fois à l’article 49.3. C’est ce que laisse entendre François Rebsamen dans le Monde. Rebsamen, très proche de Hollande, déclare au passage sa flamme au président: «il reste encore deux ans, pour que les Français prennent conscience que François Hollande est un grand président». Il déclare souhaiter que le chef de l’Etat soit une nouvelle fois candidat en 2017. Nicolas Sarkozy s’apprête lui aussi à rassembler sa «famille» autour de lui. Selon le Figaro, le futur patron des Républicains entend présenter lors du grand Congrès qui aura lieu ce samedi un parti «rassemblé, rebaptisé, avec une règle du jeu acceptée par tous» pour la primaire en vue de 2017. Au PS comme à l’UMP, les grandes manœuvres ont commencé, constatent les Echos.
Enfin, ils entrent demain… au Panthéon: Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay, quatre figures majeures de la Résistance française - une façon de reconnaître enfin la part des femmes dans la Résistance – un rôle «longtemps négligé», rappelle ce matin l’historien Olivier Wieviorka, dans la Croix.
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