
Carly Fiorina, ancienne dirigeante de Hewlett-Packard, a annoncé lundi sa candidature à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de 2016 aux États-Unis. Une nouvelle qui n'a pas réjoui la Silicon Valley.
L'ancienne PDG du groupe informatique Hewlett-Packard, Carly Fiorina, s'est officiellement lancée dans la course à la Maison Blanche lundi 4 mai. Elle devient la seule femme candidate à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de 2016 aux États-Unis.
"Oui, je suis candidate au poste de président. Je pense que je suis la meilleure pour ce poste parce que je sais comment l'économie fonctionne vraiment, je comprends le monde, [...] comment il fonctionne", a déclaré l'ex-dirigeante d'HP sur la chaine américaine ABC. La Républicaine de 60 ans devrait développer ses thèmes de campagne dans la journée de lundi.
I am running for President. http://t.co/TiEAlrWpUc
— Carly Fiorina (@CarlyFiorina) 4 Mai 2015Un parcours semé d’échecs
L’entrée en politique de Carly Fiorina n'est pas vue d'un bon œil par la Silicon Valley, où elle a échoué en tant que PDG de HP. Elle avait en effet été forcée de démissionner après une performance calamiteuse en Bourse.
Ses expériences en politique sont en outre teintées d'échec. Elle avait déjà tenté, sans succès, de remporter un siège de sénatrice, puis avait conseillé le sénateur John McCain, opposant malheureux à Barack Obama dans la course à la Maison Blanche en 2008.
Carly Fiorina rejoint le sénateur très conservateur du Texas Ted Cruz, le sénateur libertarien du Kentucky Rand Paul et le sénateur de Floride Marco Rubio, déjà sur les rangs.
Dans le camp démocrate, Hillary Clinton, qui s'est officiellement lancée dans la course, semble assurée à ce stade d'obtenir l'investiture de son parti.
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Avec AFP et Reuters