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L’Iran va-t-il bientôt accueillir son propre Grand Prix de F1 ?

Le vice-président iranien Masoud Soltanifar, en charge du Tourisme, a profité d’une visite sur l’île de Qeshm, dans le détroit d’Ormuz, pour annoncer la construction prochaine d’un circuit automobile habilité à accueillir la Formule 1.

La République islamique va-t-elle bientôt devenir "l’une des plus belles destinations au monde pour la Formule 1" ? C’est, en substance, ce qu’a assuré le vice-président et chef du Patrimoine culturel, de l'Artisanat et du Tourisme iranien Masoud Soltanifar, lors d’une visite sur l’île de Qeshm.

Cette zone franche iranienne, située en plein cœur du détroit d’Ormuz, dans le golfe Persique, doit prochainement accueillir le chantier d’un circuit automobile. L’infrastructure présentera les spécificités nécessaires à l’obtention d’une classification de grade 1 auprès de la Fédération internationale de l’automobile (FIA). Un échelon qui lui permettra de prétendre à l’accueil d’un Grand Prix de Formule 1.

"La population iranienne est très jeune, et de plus en plus portée sur le pilotage. La Formule 1 dispose d’un grand avenir en Iran", a affirmé Masoud Soltanifar, dont les propos ont été rapportés par l’agence de presse iranienne IRNA.

Le Golfe, nouvelle place forte de la Formule 1

Ce n’est pas la première fois que l’Iran dévoile un projet de construction destiné à accueillir un Grand Prix de F1. En septembre 2011, déjà, la République islamique avait annoncé son souhait de construire un circuit près de la ville de Parand, située à 35 kilomètres au sud de la capitale, Téhéran. Ce chantier, donc le coût était à l'époque estimé à 88 millions de dollars (79 millions d'euros), avait finalement été abandonné.

L’île de Qeshm, qui doit accueillir ce nouveau projet, est l’une des trois entités qui a été déclarée zone franche par le pouvoir iranien en 1991, avec la ville portuaire de Chabahar et l’île de Kish. Près de 100 000 personnes habitent sur ce territoire de plus de 100 kilomètres de long, situé à une cinquantaine de kilomètres d’Abu Dhabi, qui accueille déjà une manche du championnat du monde de Formule 1.

Ces dernières années, la région est devenue l’une des places fortes de la F1, avec l’organisation de plusieurs Grand Prix. Outre Abu Dhabi depuis 2009, seule manche à se disputer en partie de nuit, Bahreïn accueille également une course depuis 2004 et le Qatar s’est lui aussi montré intéressé à l’idée d’en faire de même. Il pourrait d’ailleurs être ajouté au calendrier dès la saison prochaine, a annoncé la FIA en début d’année.
 

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