![Un mort et au moins 150 blessés dans une bousculade sur un campus de Nairobi Un mort et au moins 150 blessés dans une bousculade sur un campus de Nairobi](/data/posts/2022/07/20/1658305123_Un-mort-et-au-moins-150-blesses-dans-une-bousculade-sur-un-campus-de-Nairobi.jpg)
Dix jours après l'attaque de l'université de Garissa où 148 personnes ont perdu la vie, une bousculade a fait un mort et au moins 150 blessés sur un campus de Nairobi dimanche. L'explosion d'un transformateur électrique a causé la panique.
C'est le signe que la tension n'est toujours pas retombée. Dix jours après l'attaque de l'université de Garissa, un étudiant kényan est mort et environ 150 autres ont été blessés lors d'une bousculade provoquée par l'explosion d'un transformateur électrique, dimanche 12 avril, sur le campus de Kikuyu à l'université de Nairobi.
Encore traumatisés par l'attentat terroriste perpétré par les Shebab somaliens ayant fait 148 morts le 2 avril, les étudiants ont paniqué en entendant la détonation. Nombre d'entre eux ont sauté par la fenêtre, parfois d'une hauteur de cinq étages, a expliqué Peter Mbithi, le vice-chancelier de l'université. L'étudiant décédé figurait parmi eux.
"C'était le chaos, parce qu'on pensait que c'était notre tour après Garissa"
Selon des témoins, le transformateur a sauté à 4h (1h GMT). Des cris de terreur ont alors été entendus dans l'aile du dortoir des femmes, puis la panique a gagné le dortoir des hommes. Réveillés en sursaut, les étudiants se sont ensuite précipités vers la sortie.
"L'explosion était si forte, j'ai bondi de mon lit et couru", a témoigné dans la presse kényane Spencer Kimani, légèrement blessé après avoir traversé la vitre de sa chambre. "C'était le chaos, parce qu'on pensait que c'était notre tour après Garissa", a expliqué un de ses camarades Michael Njuguna.
La police a confirmé que l'explosion de dimanche était bien due à un incident électrique. "Il n'y a pas de raison de s'alarmer, même si l'on peut comprendre les peurs après les récents événements" à Garissa, a expliqué le chef de la police de Nairobi Benson Kibue.
Avec AFP, Reuters et AP