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Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé, jeudi, partout en France pour dénoncer le virage de l’austérité pris par le gouvernement. Une première mobilisation "réussie" pour la CGT, depuis la démission de Thierry Lepaon.

Ils étaient 300 000 selon les syndicats à battre le pavé, jeudi 9 avril à travers la France. À l’appel de quatre syndicats, des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour protester contre l’austérité économique imposée par le gouvernement Valls mais aussi contre le blocage des salaires.

"Hollande, Valls, Macron, au service des patrons" ou encore "Aucun soutien à ce gouvernement au service des patrons" étaient les deux slogans phares de la journée de rassemblement à Paris.

Cette mobilisation est la plus vaste depuis celle de mars 2014 contre le pacte de responsabilité où les syndicats avaient revendiqués 240 000 participants dont 60 000 à Paris.

"Un succès retentissant" en attendant le 1er mai

Dans la capitale, la grève a notamment entraîné la fermeture dans la journée de la tour Eiffel, son personnel s’étant joint au mouvement. Le musée du Louvre a en outre été fermé toute la matinée.

Parmi les cortèges les plus fournis, Marseille (7 000 manifestants selon la police), Bordeaux (4 700 selon la police), ou encore Lyon (4 200 selon la police).

Avec ce défilé national, la CGT espérait afficher une image de force et d'unité, après la crise sans précédent qui a abouti à la démission de son patron, Thierry Lepaon.

Le syndicat, qui estime la mobilisation comme étant un "succès retentissant" a ajouté que le mouvement "devait s’amplifier" d'ici à la prochaine journée d'action du 1er mai.

Avec AFP