logo

Lors de son déplacement en Allemagne mardi, le président François Hollande a affirmé qu'il serait possible d'ici la fin de la semaine d'identifier l'ensemble des 150 personnes tuées dans le crash de l'avion de Germanwings.

Une semaine après le crash de l’avion Germanwings dans les Alpes-de-Haute-Provence, le président François Hollande a assuré mardi 31 mars que l’identification de l’ensemble des victimes serait possible d’ici la fin de la semaine.

"Le ministre de l'Intérieur a confirmé que d'ici au plus tard la fin de la semaine, il sera possible d'identifier toutes les victimes grâce aux prélèvements ADN faits et à ce travail scientifique exceptionnel permettant ainsi aux familles (...) de pouvoir faire leur deuil", a déclaré le chef de l'État français, à l'occasion d'une conférence de presse commune avec la chancelière Angela Merkel après le 17e Conseil des ministres franco-allemand.

Les corps ont tous été évacués de la zone du crash, a par ailleurs annoncé mardi la gendarmerie française, en ajoutant que des chasseurs alpins allaient récupérer mercredi les effets personnels. Environ 400 échantillons prélevés sur les morceaux de corps ont été envoyés à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), près de Paris. Pour le moment, 78 profils ADN de passagers ou membres d'équipage ont été isolés mais aucune victime n'a été formellement identifiée. Les résultats définitifs ne seront connus qu'"entre deux et quatre mois" et seront d'abord communiqués aux familles, selon la gendarmerie.

"Nos deux peuples font corps"

À l’occasion de cette rencontre, François Hollande et Angela Merkel ont insisté sur l’importance des relations entre les deux pays dans le cas d’événements aussi tragiques. "Dans ces instants là, nos deux peuples font corps", a estimé le chef de l’État français, évoquant une "fraternité franco-allemande".

La chancelière allemande a pour sa part remercié la France pour son aide dans cette catastrophe et salué le travail des sauveteurs et le "grand cœur" de la population sur les lieux du crash, fortement mobilisée pour accueillir les familles des victimes.

Avec AFP