Les socialistes espagnols sont arrivés en tête des élections andalouses. Les antilibéraux de Podemos obtiennent 15 sièges au Parlement régional, mais ils ne parviennent pas à dépasser les deux partis traditionnels au pouvoir.
Le parti antilibéral espagnol Podemos arrive en troisième position aux régionales en Andalousie. L’élection faisait figure de test pour cette formation alliée au parti grec Syriza. Toutefois, les socialistes espagnols gardent le pouvoir dans la région, selon les résultats partiels diffusés dimanche 22 mars au soir après le dépouillement de 89,5% des bulletins.
La formation de gauche radicale, dirigée en Andalousie par la députée européenne Teresa Rodriguez, est créditée de 14,9% des voix, soit 15 sièges sur 109 au Parlement régional.
Les résultats de Podemos étaient très attendus pour ces élections, après son bon score aux européennes de mai 2014, où le parti émergeant avait obtenu 1,2 millions de voix, soit cinq postes d’eurodéputés. Podemos entrerait donc au Parlement régional, mais sans parvenir à dépasser les deux principaux partis ayant occupé en alternance le pouvoir en Espagne depuis 33 ans, le Parti populaire (PP) de droite, et les socialistes du PSOE.
Podemos de son côté, s'est félicité sur la chaîne privée la Sexta d'avoir fragilisé le "bipartisme", qui se partageait environ 80% des suffrages en 2012 contre 60% désormais en Andalousie.
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Le Parti socialiste andalou a obtenu 35,8% des suffrages. Enregistrant une baisse par rapport aux précédentes élections de mars 2012, il n'a pas, selon ces résultats, la majorité absolue mais devra nouer des alliances pour gouverner.
Quand au Parti populaire de droite, il obtient 26,4% des voix.
Quelque 6,5 millions d'habitants de l'Andalousie, région la plus peuplée d'Espagne, étaient appelés aux urnes pour ce scrutin anticipé après la rupture du pacte entre les socialistes et les écolo-communistes d'Izquierda Unida (IU).
Avec AFP