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"Jeux du cirque"

Presse internationale, mercredi 11 mars 2015. Au menu de cette revue de presse, le crash, en Argentine, de deux hélicoptères sur le tournage d’une émission de télé-réalité de TF1. Parmi les victimes, la navigatrice Florence Arthaud, la nageuse Camille Muffat, et le boxeur Ali Vastine. Et le faux mea culpa d’Hillary Clinton.

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On commence cette revue de presse internationale avec la mort de trois sportifs Florence Arthaud, Camille Muffat et Alexis Vastine, ainsi que sept autres personnes, dans un crash d’hélicoptères sur le tournage d’une émission de télé-réalité de TF1, en Argentine.
La vidéo de l’accident est reprise ce matin sur le site d’El Clarin, qui évoque la disparition de «trois sportifs connus». Le quotidien rapporte que la collision entre les deux hélicoptères a pu être causée par un tourbillon d’air chaud, ou à cause d’une erreur humaine.
Pour Le Soir, au-delà de l’accident, «ce tragique événement remet la téléréalité au centre du débat». Le quotidien belge estime que «si la preuve devait être faite que cet accident est la conséquence des conditions du tournage organisé par TF1, alors il faudrait dénoncer les excès, l’imprudence, voire l’indécence de la chaîne française». Le Soir juge qu’«il n’est pas inutile, en attendant, de s’interroger sur l’intérêt d’organiser ces spectacles à grands frais à l’autre bout de la terre».
Le drame survenu lundi n’est pas le premier de ce type, rappelle The Independent, qui raconte qu’un candidat de la version bulgare de Survivor est mort en tournage d’une crise cardiaque en 2009, et qu’en 2013, trois candidats d’un show de MTV, étaient morts asphyxiés au monoxyde de carbone qui s’était échappé de leur voiture, toujours en tournage. Le journal évoque aussi le décès, en 2013, d’un participant, un pilote et un cameraman, dans un crash d’hélicoptère, lors d’un tournage pour Discovery Channel.
Au menu, également, le mea culpa d’Hillary Clinton, qui a répondu hier aux critiques soulevées par la révélation de son utilisation de sa messagerie personnelle pendant ses quatre ans passés à la tête du Département d’Etat. De janvier 2009 à janvier 2013, la probable future candidate démocrate à la présidentielle a échangé avec ses interlocuteurs via une messagerie à laquelle tout le monde ou presque, aurait pu avoir accès. Ce qui aurait pu poser un problème de sécurité. Reconnaissant qu’«avec le recul» elle aurait été«plus avisée d’utiliser deux appareils, donc deux messageries, dès le début» de ses fonctions, Clinton a justifié l’utilisation de sa boîte personnelle «pour des raisons pratiques». Un argument qui ne satisfait pas The Washington Post, qui juge qu’elle a fait passer «son confort avant son devoir».
Pour Politico, derrière «sa politesse affichée», hier, il y aurait eu ce message: «Allez au diable». Une attitude que le site pense forgée par 25 années de vie politique, au cours desquelles Clinton a affronté bien des affaires.
Affaire de confidentialité, encore, le dépôt d’une plainte par Wikipedia, hier, contre la NSA au nom de la protection de ses 500 millions de visiteurs mensuels. Dans une tribune publiée par The New York Times, les deux dirigeants de l’entreprise s'adressent à l’Agence de renseignement américaine. «Cessez d'espionner les utilisateurs de Wikipedia». L’agence est dans la tourmente depuis les révélations d'Edward Snowden, qui a révélé ses pratiques d’écoutes illégales dans le monde entier.
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