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Charles Pasqua propose d'envoyer les jihadistes français aux "travaux forcés"

L’ancien ministre français de l’Intérieur, Charles Parqua, a proposé, dimanche, de "recréer les travaux forcés" pour les islamistes radicaux français.

Face à la menace islamiste "beaucoup plus radicale" que lorsqu'il était ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua propose d’utiliser la manière forte. L’ex-sénateur des Hauts-de-Seine a aujourd’hui 88 ans. Il n'a plus aucun mandat électif, mais a conservé son franc-parler.

Invité sur France 2 le 8 mars dans l'émission "13h15 le dimanche", Charles Pasqua a réagi à la volonté du gouvernement de généraliser l’isolement des islamistes radicaux, notamment les jihadistes de retour d’Irak et de Syrie.

"Qu'est-ce-que j'apprends moi ? Je lis le journal, comme tout le monde. J'apprends qu'on va regrouper tous les détenus islamistes dangereux au même endroit", commence Charles Pasqua, qui ironise : "Bravo !" "Et c'est où cet endroit ? C'est sur le sol de la métropole ? Non, ce n'est pas sérieux", poursuit l’ancien ministre, cofondateur du Service action civique (SAC), service d'ordre du mouvement gaulliste engagé dans la lutte contre l'Organisation armée secrète (OAS) pendant la guerre d'Algérie.

Le journaliste le relance alors : "C’est quoi [la solution] ? C’est Guantanamo ? Il faut les mettre sur une île ?" Réponse de l’ex-sénateur des Hauts-de-Seine : "Qu'on les mette sur une île. Qu'on les mette loin, bien entendu. On a qu'à recréer les travaux forcés."

"Si on ne veut pas prendre un certain nombre de mesures alors il faut passer la main. Il ne faut pas rester au pouvoir", poursuit l’ancien responsable politique, plusieurs fois condamné dans des affaires de malversations financières. Pour lui, la situation "nécessite l'utilisation de tous les moyens dont nous pouvons disposer". Y compris rétablir le bagne, définitivement supprimé en France en 1945.