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La centrale nucléaire de Fessenheim mise totalement à l'arrêt

Depuis samedi soir, la centrale nucléaire de Fessenheim, dans le Haut-Rhin, est à l'arrêt total, en raison d'un défaut d'étanchéité et d'un programme de maintenance. EDF se montre rassurant sur la sécurité de l'environnement et du personnel.

La production de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) est à l’arrêt depuis samedi 28 février au soir, après l’interruption de ses deux unités de production, l’une programmée dans le cadre d’une maintenance et l’autre en raison d’un défaut d’étanchéité.

"Les équipes de la centrale réalisent actuellement un diagnostic pour préciser les causes exactes de cet événement", a ajouté EDF. Cette interruption n’a "aucune conséquence sur la sûreté des installations, l'environnement et la sécurité du personnel", assure le communiqué.

Samedi à 18 h 55, l'unité de production n°1 "a été mise à l'arrêt à la suite d'un défaut d'étanchéité constaté sur une tuyauterie située en aval du condenseur, dans la salle des machines (hors zone nucléaire)", a expliqué EDF dans un communiqué. L’arrêt de l’unité n°2, prévu pour plusieurs semaines, était programmé "pour maintenance et rechargement d’un tiers de son combustible", précise le groupe. Cet arrêt était programmé.

Fermeture et démantèlement

Située en zone sismique et inondable, la centrale de Fessenheim, dont les deux réacteurs sont en service depuis 1977, est la doyenne des centrales françaises. Cet incident risque de conforter ses détracteurs qui militent depuis plusieurs années pour sa fermeture et son démantèlement.

Avec la mise en service prévue en 2017 de l'EPR de Flamanville (Manche), Fessenheim devrait fermer, conformément à une promesse de campagne de François Hollande.

Ce n'est pas la première fois que Fessenheim se retrouve complètement à l'arrêt de manière imprévue. En avril dernier, deux incidents avaient touché ses deux unités de production à quelques jours d'intervalle. L'un provenait déjà d'un problème d'étanchéité de sa tuyauterie d'alimentation en eau.

Avec AFP et Reuters