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La "mission personnelle" de quatre parlementaires français chez Bachar al-Assad

Quatre parlementaires français sont arrivés mardi en Syrie "à titre personnel" afin de rencontrer des politiques et se rendre dans des hôpitaux. Le Quai d'Orsay a confirmé qu'ils ne sont porteurs d'aucun message officiel.

Quatre parlementaires français PS, UMP et UDI sont en "mission personnelle" en Syrie depuis ce mardi 24 février, a annoncé l'un d'entre eux, le député UMP des Yvelines Jacques Myard, interrogé par l'AFP.

"Nous y sommes, on fait une mission avec Gérard Bapt (député PS de Haute-Garonne, président du groupe d'amitié France - Syrie à l'Assemblée nationale), il y a Jean-Pierre Vial (sénateur UMP de Haute-Savoie, président du groupe d'amitié France - Syrie au Sénat) et François Zocchetto (sénateur UDI de la Mayenne, président du groupe UDI-UC, membre du groupe France - Syrie au Sénat)", a déclaré M. Myard, qui se trouve actuellement en Syrie.

"C'est une mission personnelle pour voir ce qui se passe, entendre, écouter. Ensuite, nous en tirerons des informations", a-t-il annoncé. Les parlementaires se trouvaient la veille au Liban et sont depuis mardi en Syrie.

Pas de concertation avec le gouvernement

Invité à préciser le mode de financement de ce voyage parlementaire, M. Myard a affirmé : "J'ai payé mon ticket, j'ai payé mon hôtel la nuit dernière à Beyrouth."

"Nous rencontrons un certain nombre de personnes, politiques, associatifs, nous avons visité des hôpitaux, nous avons d'ailleurs été assez scandalisés de voir qu'il y avait un embargo sur les médicaments", a encore dit M. Myard.

Les autres parlementaires n'ont pu être joints par l'AFP.

Alexandre Giorgini, porte-parole du Quai d'Orsay interrogé lundi sur une éventuelle concertation de cette visite avec les services de Laurent Fabius, a précisé qu'"il s'agit d'une initiative de parlementaires qui, conformément au principe de séparation des pouvoirs, n'a pas été décidée en concertation avec le ministère des Affaires étrangères et du Développement international."

"Comme l'a précisé M. Fabius le 15 février, les parlementaires concernés ne sont porteurs d'aucun message officiel", a aussi répondu M. Giorgini.
 

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