L'armée ukrainienne a déclaré lundi qu'elle ne pouvait pas commencer à retirer ses armes lourdes des lignes de front. En cause, les attaques des séparatistes pro-russes qui continuent, malgré l'accord de cessez-le-feu.
Les forces ukrainiennes ont déploré, lundi 23 février, de ne pas pouvoir procéder au retrait des armes lourdes, malgré l’accord trouvé dimanche entre Kiev et les séparatistes. L’armée accuse les séparatistes pro-russes de poursuivre leurs attaques en dépit de l'accord de cessez-le-feu.
"Compte tenu du fait que des positions des soldats ukrainiens continuent d'être bombardées, il ne peut être encore question de retirer des armes", a déclaré à la télévision le porte-parole de l'armée ukrainienne, Vladislav Seleznyov.
Ces attaques séparatistes continuent alors qu’au cours du week-end, les deux parties ont annoncé s'être entendues sur un début de retrait des armes lourdes, l'une des conditions de l'accord de Minsk II entré en vigueur le 15 février.
Les affrontements ont néanmoins significativement perdu en intensité ces derniers jours dans l'est de l'Ukraine, même si l'état-major des forces armées ukrainiennes a fait état de deux nouveaux bombardements menés dans la nuit de dimanche à lundi par les séparatistes.
Les craintes se concentrent désormais sur Marioupol, dernière grande ville de l'est de l'Ukraine sous le contrôle de Kiev, près de laquelle les combats continuent.
Les Occidentaux ont multiplié dimanche leurs mises en garde contre la Russie, malgré de légers progrès entrevus ce week-end dans l'application des accords de Minsk, avec notamment un échange massif de prisonniers entre les deux camps.
Avec Reuters et AFP