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Plusieurs tombes dégradées dans un cimetière de Normandie

Une dizaine de croix ont été retournées dans le cimetière de Tarcy-sur-Mer, dans le Calvados. Le maire du village parle d'un acte commis par des "jeunes" inconscients. Le Premier ministre, Manuel Valls, a fait part de son dégoût.

Les enquêteurs sont arrivés, mercredi 18 février, dans le cimetière d'un petit village du Calvados, Tracy-sur-Mer (ouest de la France), où des tombes ont été profanées la veille. "Une petite dizaine de croix ont été retournées sur un total d'une trentaine de tombes touchées. Il n'y a pas d'inscription sur les tombes", a indiqué à l'AFP le maire de la commune, Jean Bedez.

Ce cimetière catholique, situé à moins de 2 kilomètres des plages du Débarquement, compte une soixantaine de tombes au total, dont plusieurs très anciennes ont été dégradées par le temps. Selon le maire, il s'agirait d'un acte commis par des "jeunes" inconscients plutôt qu'un geste revendiqué.

Valls exprime son "dégoût"

Le Premier ministre Manuel Valls a exprimé sur son compte Twitter son "sentiment de dégoût et d'indignation face aux dégradations commises dans le cimetière de Tracy-sur-Mer"."Tout sera mis en œuvre pour identifier, interpeller et déférer à la justice les auteurs de ces actes révoltants qui bafouent nos valeurs et le respect qui scellent notre vivre ensemble", a pour sa part indiqué le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué.

La brigade de recherches de Bayeux est chargée de l'enquête et "les techniciens en identification criminelle du groupement de gendarmerie du Calvados procéderont aux constatations dès [mercredi] matin", a précisé le ministre.

Cet acte de vandalisme intervient deux jours après la découverte de la profanation de 250 tombes dans le cimetière juif de Sarre-Union, dans le Bas-Rhin. Dans cette affaire, cinq profanateurs présumés, des adolescents mineurs, âgés de 15 à 17 ans, originaires de la région et sans antécédents judiciaires, sont depuis lundi en garde à vue. Ils se défendent de tout antisémitisme.

Avec AFP