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La demi-finale de la CAN-2015, qui opposait le Ghana à la Guinée équatoriale, avait donné lieu à de violents incidents dans le stade de Malabo et 149 personnes avaient été arrêtées. Pardonnées par le président Obiang, elles ont été libérées vendredi.
Les 149 personnes arrêtées lors des incidents violents de la demi-finale Ghana-Guinée équatoriale de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2015), le 5 février à Malabo, ont été "pardonnées" par le président équato-guinéen Teodoro Obiang et sont "libres", a annoncé vendredi 13 février la Cour suprême à Malabo.
"Nous étions prêts à faire un procès pour que vous soyez punis [...] mais le président de la République Teodoro Obiang, en sa qualité du premier magistrat de la nation et père de vous tous et qui ne veut pas que quelqu'un souffre en Guinée équatoriale, vous a pardonnés et vous êtes libres", a déclaré le président de la Cour suprême, Martin Ndong Nsue, en présence des accusés.
Les 149 personnes, détenues depuis le 5 février, ont ensuite été libérées en présence de leurs familles lors d'une cérémonie sur l'esplanade de la Cour suprême de Malabo.
"Je sais que ce que vous avez fait n´a pas été de votre propre initiative, c´est une pression exogène", a ajouté le magistrat. "Vous allez signer des déclarations promettant que vous n´allez plus commettre des actes de cette nature", a-t-il conclu.
Trente-six blessés
Le match remporté 3-0 par le Ghana avait été interrompu pendant près de 30 minutes en raison de jets de projectiles par le public local. Trente-six personnes avaient été blessées.
Pour les protéger, les forces de l'ordre avaient fait descendre les supporters ghanéens de leur tribune sur la piste d'athlétisme autour de la pelouse et tiré des grenades lacrymogènes. Des débordements avaient ensuite eu lieu à l'extérieur du stade.
"Malgré les efforts consentis, les ennemis des progrès et de la paix du peuple de Guinée équatoriale ont fait preuve de leur manque de maturité politique en organisant de violentes manifestations dans le stade de Malabo", avait déclaré deux jours après les incidents le président Obiang, qui tient le pays d'une main de fer depuis son coup d'État de 1979.
Le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) s'était montré clément avec le pays organisateur, qui avait accepté d'accueillir la compétition au pied levé après le désistement du Maroc.
Avec AFP