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Au moins 66 personnes sont mortes dans les bombardements menés jeudi par le régime syrien contre des localités rebelles près de Damas, suite à une pluie d'obus tirés sur le centre de la capitale.
Journée sanglante dans la grande banlieue de Damas. Au moins 66 personnes sont mortes après des bombardements menés jeudi 5 février par le régime syrien contre des zones rebelles près de la capitale, en représailles à une pluie d'obus tirés sur la capitale par les insurgés, selon une ONG.
Pas moins de 60 raids aériens et tirs de missiles sol-sol ont ciblé des zones rebelles à l'est de Damas.
Quant à la capitale contrôlée par le régime, jamais elle n'avait reçu 120 roquettes tirées par les insurgés, entraînant la fermeture de l'université tandis que la population se terrait chez elle. Au moins 10 personnes sont mortes et 50 autres ont été blessées par ces tirs rebelles.
La radio Cham FM affirme pour sa part que les tirs ont touché au moins cinq quartiers résidentiels, y compris la vieille ville. La télévision officielle rapporte que trois obus sont tombés autour de la mosquée des Omeyyades située dans le centre historique de la capitale.
Le chef du groupe Armée de l'islam, Zahran Allouch, avait annoncé cette semaine qu'il considérait Damas comme une "zone militaire" et que ses troupes riposteraient à tout raid de l'aviation syrienne sur la région de la Ghouta et de Djobar.
Damas, "zone militaire"
Dans un message sur un compte Twitter auquel son nom est associé, il a expliqué jeudi qu'il entendait donner à l'armée syrienne un "goût" des opérations qu'elle menait contre la Ghouta.
Le groupe insurgé avait tiré 38 roquettes sur Damas le 25 janvier, tuant sept personnes, selon un bilan de l'OSDH qui précisait que cette attaque était la plus violente contre la capitale depuis le début de l'année.
La Ghouta orientale, principale région rebelle dans la province de Damas, subit depuis plus d'un an un siège impitoyable de l'armée. Dans ce secteur situé à l'est de la capitale, des dizaines de milliers de civils sont affectés par les pénuries de nourriture et de médicaments.
Avec AFP et Reuters