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Le président de l'Assemblée nationale congolaise Aubin Minaku a annoncé samedi soir le retrait de l'alinéa controversé de la loi électorale qui a provoqué des manifestations meurtrières cette semaine à Kinshasa et dans d'autres grandes villes.
Le président de l'Assemblée nationale en République démocratique du Congo, Aubin Minaku, a annoncé, samedi 24 janvier au soir, le retrait d'une disposition du projet de réforme électorale qui a provoqué des manifestations meurtrières de cette semaine à Kinshasa, Goma et dans d'autres grandes villes du pays.
L'alinéa en question portait sur l'organisation d'un recensement comme préalable aux élections. Pour l'opposition, il s'agissait d'un stratagème visant à permettre au président Joseph Kabila, qui ne peut briguer un autre mandat, de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016 car un recensement devrait prendre plusieurs années.
itAubin Minaku veut mettre fin à toute controverse et entend que la Constitution soit respectée dans toutes ses prérogatives. "Nous avons entendu la voix du peuple", a-t-il déclaré devant la presse internationale, rapporte RFI.
"Le point de vue que l'Assemblée nationale défend devant la commission (paritaire réunissant des députés et sénateurs NDLR) est celui du retrait de l'alinéa", a précisé Aubin Minaku à l’AFP. Il a indiqué que, comme la voix des députés primait, cet alinéa serait purement et simplement rayé de la loi électorale.
L'opposition congolaise crie "victoire"
itVital Kamerhe, l'un des principaux opposants au projet de loi électorale s'est félicité de l'annonce faite par le président de l'Assemblée nationale. "C'est une victoire (...) car il n'y aura pas de (report) de la présidentielle", a expliqué à l'AFP le chef de l'Union pour la nation congolaise (UNC). Il a indiqué que le collectif d'opposants à la loi électorale auquel il appartient était réuni pour décider de maintenir ou non son appel à manifester lundi.
Avec AFP