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Presse internationale, mardi 20 janvier 2015. Au menu de cette revue de presse, la coopération européenne pour mieux lutter contre le terrorisme, le discours de Barack Obama sur l’Etat de l’Union, la mort d’un magistrat argentin, et une méchante maman.

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A la Une de la presse internationale, ce matin, la décision de l’Union européenne de trouver des réponses communes au problème du terrorisme.
Réunis hier à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères européens se sont montrés déterminés à présenter un «front uni» contre le terrorisme, d’après The Guardian, qui rapporte que les ministres européens se sont mis d’accord sur la nécessité de renforcer leur collaboration en matière de renseignement et de rendre systématique aux frontières de l’UE les contrôles informatiques des personnes au profil jugé suspect, de retour de pays «sensibles».
Pour The Wall Street Journal, la liberté de circulation au sein de l’espace Schengen, est un élément qui «facilite» l’action des terroristes, et leur permet d’«effacer leurs traces».
La lutte contre le terrorisme évoquée par Marine Le Pen, dans une tribune publiée dimanche par The New York Times. Dans ce texte, la patronne du FN débutait ainsi: «Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde». «Qu’Albert Camus l’ait prononcée ou non, je cite, cette phrase décrit étonnamment bien la situation dans laquelle se trouve l’actuel gouvernement de la France» . «La France, patrie des droits de l'homme et des libertés, a été attaquée sur son sol par une idéologie totalitaire: le fondamentalisme islamiste». Le problème, relève Slate, c’est qu’effectivement Albert Camus a dit quelque chose de semblable, mais dans une autre formulation. Le père de cette citation est un autre penseur, Brice Parain - ce que Marine Le Pen aurait pu vérifier en effectuant une recherche sur internet: «Marine Le Pen ne sait pas citer Camus (ni faire une recherche dans google)».
Aux Etats-Unis, toujours, Barack Obama doit prononcer ce soir le traditionnel discours sur l’Etat de l’Union. Pour la première fois depuis 2009, il va s’adresser à un Congrès dont les deux chambres sont contrôlées par ses adversaires républicains. Les démocrates ont subi une sévère déculottée aux élections de novembre, mais la cote de popularité d’Obama, elle, se porte bien, d’après Slate, qui rapporte que le président se voit créditer des bons résultats économiques actuels.
En Amérique du sud, cette fois, en Argentine, le trouble grandit après la mort d’un procureur qui accusait la présidente Cristina Kirchner d'avoir couvert Téhéran dans l'attentat antijuif  qui avait fait 85 morts en 1994. Le procureur Alberto Nisman a été retrouvé mort dans la nuit de dimanche à lundi dans son appartement, une balle dans la tête, alors qu'il devait faire hier des révélations devant le Congrès. D’après El Clarin, des milliers de personnes ont manifesté hier soir sous la bannière «Yo soy Nisman», en référence au slogan «Je suis Charlie», à Buenos Aires, et dans d’autres villes du pays. La semaine dernière, Nisman avait affirmé disposer d'écoutes montrant que Kirchner avait «négocié» l'impunité de terroristes iraniens pour s’assurer d’un pétrole à bon prix.
On termine avec une histoire d’anniversaire manqué, dans The Independent, qui raconte que le petit Alex, cinq ans, est rentré de l'école avec une facture adressée par la maman d’un de ses petits camarades, dont il avait loupé l’anniversaire.
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