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La famille d’Amedy Coulibaly condamne les attentats de Paris et Montrouge

La mère et les sœurs d'Amedy Coulibaly ont condamné samedi dans un communiqué transmis à l’AFP les attentats de Paris et Montrouge et présenté leurs condoléances aux familles des victimes.

La mère et les neuf sœurs d’Amedy Coulibaly, le preneur d’otages du supermarché casher de la porte de Vincennes, ont condamné les attentats perpétrés ces jours derniers à Paris et Montrouge, dans un communiqué transmis à l’AFP samedi 10 janvier. Elles ont également présenté leurs "sincères condoléances" aux familles des victimes.

"Moi, la mère d'Amedy Coulibaly et toutes mes filles présentons nos sincères condoléances aux familles des victimes de la boutique Hyper Cacher, à la famille de la policière municipale de Montrouge, ainsi qu'aux victimes de 'Charlie Hebdo'", ont-elles écrit. "Nous condamnons ces actes. Nous ne partageons absolument pas ces idées extrêmes. Nous espérons qu'il n'y aura pas d'amalgame entre ces actes odieux et la religion musulmane", ont-elles ajouté.

"Il a fait sa vie en prison"

Âgé de 32 ans, Amedy Coulibaly a été tué vendredi dans l'assaut des policiers contre le supermarché casher du cours de Vincennes à Paris, où il retenait des otages. Il est aussi soupçonné d'avoir tué jeudi matin une policière municipale à Montrouge.

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Son action était coordonnée avec la fuite des auteurs de la fusillade contre la rédaction de "Charlie Hebdo", mercredi 7 janvier. Les frères Kouachi ont été tués par les forces de l'ordre quelques instants avant le dénouement de la prise d'otages de la porte de Vincennes. Ils s’étaient retranchés dans une entreprise de Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne.

Vendredi, un journaliste de l’AFP a rencontré trois sœurs d’Amedy Coulibaly. Elles ne portent pas le voile et ne décrivent pas leur frère comme un radical. "Il n'est pas comme ça", s'était insurgée l'une d'elles, qui le présente comme modéré. "Je sais qu'il faisait la prière, le ramadan et un peu plus", a dit une autre. "Il a fait sa vie en prison, moi ma vie à travailler", a soufflé une autre.

Avec AFP