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"Merci les Grecs ?"

Au menu de cette revue de presse française, mardi 6 janvier, la baisse historique de l’euro, mise sur le compte de la crise politique grecque, François Hollande et le chômage, et la suite du feuilleton Trierweiler.

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À la une de la presse française, mardi matin, la baisse de l’euro, qui atteint un plus bas depuis 2006.
"Les Échos" évoquent un "recul historique", et expliquent que les informations de la presse allemande, selon lesquelles Angela Merkel serait prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro, ont "ravivé les craintes" des investisseurs, "déjà perturbés par la chute du pétrole et la menace de déflation". Conséquence : l’euro chute, et la question est bien sûr de savoir si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Plutôt une bonne nouvelle, d’après "les Échos", qui parlent d’une "hirondelle précoce" dans "l’hiver européen" - la baisse de l’euro est perçue comme "une petite bouffé d’oxygène".
La baisse de l’euro serait-elle une bonne nouvelle ? - Pas à en croire "Le Figaro", qui se demande si la Grèce est "partie, une nouvelle fois, pour empoisonner l’Eu­rope". Ce à quoi le quotidien répond que "si le pire n’est jamais certain, il y a tout à craindre des élections législatives anticipées du 25 janvier, que pourrait remporter Alexis Tsipras". "Moratoire sur les remboursements de la dette, puis effacement d’une partie de celle-ci, relance à grande échelle" - d’après "Le Figaro", le programme de Syriza "contient en germe tous les ingrédients pour déclencher une autre crise de l’euro", "surtout si son populisme débridé fait tache d’huile en Es­pagne".
"Populisme débridé", vraiment? "L’Humanité" propose de vous expliquer "ce que (veut) vraiment Syriza pour sortir de l’austérité" - un programme économique qui "constitue(rait) une rupture antilibérale". "L’Huma" rappelle que Tsipras n’évoque pour le moment ni une sortie de l’euro ni un effacement de la dette grecque.
Une éventuelle sortie de la Grèce de l’euro, le "grexit", est perçu par "les Echos" comme une "simple mise en garde" de Merkel aux électeurs grecs. Un avertissement jugé ni très "élégant" ni très "utile", dans la mesure où les Grecs ont "payé au prix fort leur appartenance au club de l’euro", tandis que "74 % (d’entre eux veulent) rester dans l’euro". Le "grexit" ne serait pas, de toute façon, une très bonne perspective pour l’UE, qui détient 221 milliards de dette grecque.
Pas de changement ni de rupture, en revanche, du côté du gouvernement français, selon "l’Opinion", qui dénonce le manque de "courage politique" et de "vraie réforme du marché du travail", qui expliquent selon lui que le nombre de chômeurs baisse partout en Europe, sauf en France.
"Hollande a dit 'assumer' son échec sur le chômage", écrit "le Figaro", qui estime qu’"à aucun moment il n’a reconnu des erreurs dans la politique menée depuis 2012". Pour le journal, le président " assume" davantage une erreur de communication qu’une faute dans l’action".
La vie privée du président a été l’objet du livre de son ex-compagne, qui pourrait également devenir un film, d’après " le Parisien", qui nous apprend que son livre sera peut-être adapté au cinéma par Saïda Jawad, une amie de Trierweiler.
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