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Argentine : le bilan Kirchner

La présidente argentine est adulée ou détestée. Celle qu’on surnomme "la nouvelle Eva Perón" ne laisse pas indifférent. En 2007, Cristina Kirchner succédait à son mari à la présidence de l’Argentine. Aujourd’hui, malgré le marasme économique et une corruption endémique, elle fait encore rêver des millions d’Argentins. Pour ses détracteurs, les mesures qui ont fait son succès s’apparentent plus à du populisme…Mais quelle est donc le bilan Kirchner ?

En 2015, la présidente Cristina Kirchner cédera son poste après deux mandats de quatre ans à la tête de l'Argentine. Entre avancées sociales et blocages économiques, son bilan est mitigé.

À moins d'un an de l’élection présidentielle, l’économie argentine est en berne, l’inflation galopante et le pays divisé. Pour ses partisans, la présidente a poursuivi le travail entamé par son mari, Nestor, pour redresser le pays après la faillite retentissante de 2001.

Les milieux populaires et certains intellectuels lui reconnaissent sa politique de relance de la demande en faveur des plus démunis et sa vision progressiste en matière de droits sociaux. Mais le milieu des affaires fustige le dirigisme économique de la présidente sortante et les dérives de sa politique sociale, financée par la planche à billets.

Des beaux quartiers aux bidonvilles de Buenos Aires, en passant par le grand marchés aux bestiaux et le syndicat des femmes de ménages, nos reporters sont partis à la rencontre des Argentins, afin de comprendre les avancées et les difficultés du pays.