![CAN-2015 : les réactions des sélectionneurs après le tirage au sort CAN-2015 : les réactions des sélectionneurs après le tirage au sort](/data/posts/2022/07/19/1658252308_CAN-2015-les-reactions-des-selectionneurs-apres-le-tirage-au-sort.jpg)
Voici les réactions de la plupart des têtes d’affiche de la CAN-2015, dont les groupes ont été annoncés mercredi soir. Pour rappel, les groupes C et D devraient offrir quelques affiches croustillantes.
Hervé Renard, sélectionneur de la Côte d’Ivoire, sur France 24 : "C'est un groupe pas facile, avec des adversaires habitués à ces phases finales de Coupe d'Afrique, mais je pense que chaque groupe a ses difficultés. Le point positif, c'est que nous serons basés à Malabo. La Côte d'Ivoire, son principal adversaire, c'est elle-même. Si les joueurs ont conscience qu'ils doivent jouer ensemble, former un groupe où l'individu n'a pas trop d'importance face au collectif, cette équipe peut gagner la compétition. Si c'est pas le cas, ça sera une équipe avec ces mêmes qualités qui gagnera cette Coupe d'Afrique."
Claude Le Roy, sélectionneur du Congo, sur France 24 : "C'est un grand honneur de faire le match d'ouverture ! Vous vous rendez compte, mes joueurs étaient tous gamins quand leur sélection a joué une Coupe d'Afrique des nations pour la dernière fois. Du coup, aucun d'entre eux n'en a jamais joué une, et ils reviennent dans cette CAN avec le match d'ouverture, donc bon... Il ne vas pas falloir qu'ils soient inhibés. On va essayer de tout faire pour que ce soit pas un match ‘boring’ , comme disent les Anglais, essayer de bien jouer, de présenter un football de qualité... Après on verra... On est dans le groupe A, comme ‘Apprendre’, mais quelque fois, il y a des élèves qui apprennent vite. On va essayer d'apprendre vite."
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Ephraim "Shakes" Mashaba, sélectionneur de l'Afrique du Sud, sur France 24 : "C'est un groupe difficile, parce qu'il y a quatre pays tous issus de différentes régions… L'approche est différente, il faut plus s'entraîner et perfectionner nos tactiques. Nous allons tous apporter des surprises…"
Alphonse Tchami, manager du Cameroun, sur France 24 : "Je pense que notre groupe est un groupe très difficile. Après, ça reste une compétition... Ça prouve en tout cas que le niveau du football africain est très relevé..."
Yazid Mansouri, sélectionneur adjoint de l’Algérie, à l’AFP : "Il y a des adversaires redoutables, mais on a des arguments à faire valoir. On a un nouveau statut, il faut l'assumer. On sort d'un gros Mondial et d'une belle campagne de qualification. On est dans une belle dynamique, à nous de continuer."
Sita Sangaré, président de la Fédération burkinabè, sur RFI : "Je ne me hasarde pas à des calculs, car j’ai la faiblesse de penser que toutes les équipes qui atteignent la phase finale sont outillées pour cette compétition. Donc, c’est la qualité de la préparation qui va déterminer quelles équipes sortiront en tête de ce groupe. […] Nous connaissons le Gabon. Nous étions dans la même poule qu’eux en éliminatoires. Ils avaient fini premiers. C’est une vieille connaissance. Comme le Congo-Brazzaville que nous avons affronté lors des éliminatoires de la Coupe du monde. […] Il ne faut pas oublier que le Burkina Faso est vice-champion d’Afrique et a un statut à défendre."
Georges Leekens, sélectionneur de la Tunisie, sur RFI : "Il y a un groupe encore plus mortel (sic) que le nôtre. Il faudra tout de même faire attention. C’est un groupe où nous pouvons réussir. Nous étions dans le "groupe de la mort" en éliminatoires, avec le Sénégal, l’Égypte et le Botswana. On va donc faire comme lors des qualifications et prendre match par match. On est confiants mais on doit garder les pieds sur terre. […] Je crois que la Zambie de mon ancien élève, Kalusha Bwalya (le président de la Fédération zambienne, NDLR), que j’ai dirigé au Cercle Bruges (en Belgique) est forte. On va nous classer comme favoris avec la Zambie. Durant ce tour-là, on devra donc faire attention."
Alain Giresse, sélectionneur du Sénégal, sur RFI : "Ça va être très compliqué. Ça veut dire qu’il faudra qu’on soit dans les meilleures conditions possibles. […] Tous nos adversaires sont coriaces. On ne peut pas insister sur l’un plus que sur l’autre. […] Nous, on tombe dans le groupe situé à Mongomo. Après, qu’en sera-t-il des conditions d’hébergement sur place ? Ce sera l’inconnu pour nous. Souhaitons que nous puissions trouver des conditions acceptables."
Maxwell Konadu, sélectionneur adjoint du Ghana, sur RFI : "C’est une poule très très dure. Les autres équipes ont dit que notre poule était le "groupe de la mort" et je suis d’accord avec elles. Nous savons que l’équipe d’Afrique du Sud dispose d’une équipe assez jeune mais celle-ci joue très bien. Donc, nous ne devons sous-estimer personne. […] L’Algérie joue très bien, comme l’Afrique du Sud. Quant au Sénégal, c’est une puissance en Afrique."
Henryk Kasperczak, sélectionneur du Mali, sur RFI : "On n’a pas été gâtés par le tirage. Comme on le dit souvent, on est tombés dans le "groupe de la mort". Les deux dernières CAN ont été des réussites pour le Mali avec la 3e place à chaque fois. Pour cette édition 2015, on veut prendre match par match et créer un état d’esprit conquérant. On va affronter le Cameroun et la Côte d’Ivoire tout de même. Et il ne faut pas négliger la Guinée, non plus. Au final, je pense que c’est un groupe équilibré. Tous les matches seront très disputés. Du coup, je pense que la qualification va se jouer lors des derniers matches. Mais j’ai bon espoir. Je suis vraiment optimiste."
Michel Dussuyer, sélectionneur de la Guinée, sur RFI : "C’est une poule compliquée. Il y a deux grosses poules : la poule C et la poule D. Pour nous, c’est un challenge très excitant de se frotter à ces équipes du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Mali. On aura donc à cœur de bien figurer. Des matches excitants nous attendent. […] On n’a aucun complexe à faire face à la Côte d’Ivoire. On a du respect pour les individualités qui composent cette équipe. On voudra monter ce qu’on est capable de faire."