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La coalition estime que l'EI "est en train d'être stoppée"

Réunis à Bruxelles mercredi, les représentants de la coalition contre l’organisation de l’État islamique (EI) ont estimé que leur action commençait à "montrer des résultats" et que l'EI perdait du terrain en Irak et en Syrie.

La campagne de la coalition contre l'organisation de l'État islamique (EI) "commence à montrer des résultats", et l'avancée de l'EI en Irak et en Syrie est "en train d'être stoppée", ont affirmé mercredi 3 décembre la soixantaine de pays membres du front anti-jihadiste à l'issue d'une réunion ministérielle à Bruxelles. Ce week-end, les jihadistes de l'EI avaient subi de lourdes pertes après plusieurs frappes aériennes de la coalition.

"L'avancée de l'EI à travers la Syrie et en Irak est en train d'être stoppée. Les forces irakiennes et les forces du gouvernement régional du Kurdistan, avec le soutien des frappes aériennes de la coalition, regagnent du terrain en Irak", a indiqué l'alliance dans un communiqué.

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Les membres de la coalition, qui compte des pays occidentaux et des pays arabes, "ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble dans le cadre d'une stratégie commune, multiforme et de long terme pour affaiblir et vaincre l'EI".

Ils ont insisté sur cinq axes dans la lutte contre le groupe jihadiste: "accroître l'effort militaire, stopper le flux de combattants étrangers, couper l'accès aux financements, s'attaquer au problème de l'aide humanitaire et délégitimer" l'EI.

"Aucun changement" selon Bachar Al-Assad

Les participants à la réunion ont "salué l'intervention du Premier ministre irakien, Haidar al-Abadi, qui a détaillé le plan de son gouvernement pour vaincre les jihadistes en combinant des mesures sécuritaires, politiques et économiques".

Il ont par ailleurs prévu de tenir des rencontres au niveau ministériel "aussi souvent que nécessaire" et "au plus tard d'ici six mois".

Le président syrien Bachar Al-Assad a cependant rompu cette unanimité. Dans une interview à paraître jeudi 4 décembre dans l'hebdomadaire "Paris Match", le dictateur juge que les frappes aériennes de la coalition en Syrie sont inefficaces.

Ces interventions aériennes "nous auraient certainement aidés si elles étaient sérieuses et efficaces". "Nous n'avons constaté aucun changement" et "il n'y a pas eu de résultats réels après deux mois des campagnes menées par la coalition", estime le président syrien.

Avec AFP.