Le nucléaire iranien revient cette semaine sur la table des négociations à Vienne, en Autriche. Sur France 24, le spécialiste Didier Chaudet estime que Barack Obama a la volonté de trouver un accord pour "laisser une trace dans l'Histoire."
Les négociations sur le nucléaire iranien ont-elles cette fois-ci une chance d'aboutir ? Après douze années de crise, il semblerait qu'un accord historique n'a jamais été si proche d'être signé entre les grandes puissances du "5+1" (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) et Téhéran, réunis depuis mardi 18 novembre à Vienne, en Autriche.
"Des représentants américains et iraniens veulent que ça aboutisse", estime Didier Chaudet, responsable du programme "Iran et Asie du Sud" pour l’IPSE (Institut Prospective et Sécurité en Europe) sur France 24, mardi. Notamment le président américain Barack Obama, "qui veut laisser une trace dans l'Histoire". "Ce ne sera pas l'Afghanistan, ni l'Irak", précise-t-il avant d'ajouter : 'Un accord sur le dossier du nucléaire iranien serait le legs d'Obama pour l'avenir".
Selon Didier Chaudet, l'hôte de la Maison Blanche dispose d'un nouvel atout pour négocier face à Téhéran. "Depuis que le Congrès américain a basculé côté républicain, Obama peut dire au guide suprême Khamenei que s'il ne veut pas avancer sur la question, il devra gérer le dossier avec les républicains, et plus tard, avec un président plus dur", avance-t-il.
Côté iranien aussi, le spécialiste de l'Iran estime que "certains commencent à réaliser les avantages qu'ils pourraient avoir de voir les sanctions mises de côté". Les diplomates ont moins de sept jours - la date butoir étant fixée au lundi 24 novembre - pour tenter de solder ce dossier.