Le porte parole de Vladimir Poutine a démenti l'information donnée plus tôt dans la journée, selon laquelle le président russe devait quitter prématurément le sommet du G20 de Brisbane, en Australie.
Vladimir Poutine n'a pas l'intention de boycotter la fin du sommet du G20. C'est ce qu'a affirmé le porte-parole du président russe, démentant ce qu'avait annoncé la délégation de Moscou plus tôt dans la journée.
Ce départ avait été imputé à l'avalanche de critiques quant à la crise ukrainienne, dont avait été l'objet l'homme fort du Kremlin, lors des premières 24 heures du sommet. La situation dans l'est ukrainien envenime les relations entre les puissances occidentales et la Russie depuis plusieurs mois et influe inévitablement sur les discussions économiques du G20.
itDepuis vendredi, plusieurs pays occidentaux s'en sont pris à la Russie de Vladimir Poutine. Barack Obama s’est notamment déclaré décidé samedi 15 novembre à "s’opposer à l’agression russe contre l’Ukraine, qui représente une menace pour le monde". Il est notamment revenu sur l'accident du MH17, dont plusieurs victimes du crash étaient australiennes.
itLe Premier ministre canadien, Stephen Harper, a exprimé son opinion à Vladimir Poutine au moment de lui serrer la main. "Je vais, sans aucun doute vous serrer la main, mais je n’ai qu’une seule chose à vous dire : il faut que vous quittiez l’Ukraine".
Quant au chef du gouvernement australien Tony Abbott, il avait accusé le président russe de vouloir restaurer "la gloire perdue du tsarisme ou de l'Union soviétique". David Cameron, le Premier ministre britannique, a renchéri en fustigeant la Russie, "un grand État agressant de plus petits États en Europe".
Avec AFP