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Alors que plusieurs installations nucléaires françaises ont été survolées ces derniers jours par des drones, trois jeunes, âgés d'une vingtaine d'années, ont été arrêtés mercredi en possession d'un appareil près de la centrale du Cher.

Trois jeunes gens d’une vingtaine d’années ont été interpellés, mercredi 5 novembre, en possession d'au moins un drone aux abords de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher). Ils ont été placés en garde à vue pour "survol volontaire par pilote d'un aéronef d'une zone interdite", a indiqué la procureure de Bourges, qui n'a pas précisé si la centrale nucléaire à proprement parler avait bien été survolée par le drone. Selon France 3, cette interpellation serait due au hasard. Environ 75 gendarmes étaient déployés dans les environs de la centrale pour un exercice de grande ampleur. Ils auraient alors aperçu les trois jeunes s'amusant avec un drone.

Aucune précision n'avait été donnée en début de soirée par le parquet de Bourges sur les liens éventuels de ces gardes à vue avec la série de survols de plusieurs autres centrales nucléaires françaises qui ont plongé ces derniers jours les autorités dans l'embarras. Depuis octobre, une quinzaine de centrales ont été survolées. Un drone s'était déjà approché de la centrale de Belleville-sur-Loire, sans toutefois franchir son périmètre de sécurité, avait-on appris le week-end dernier.

Pour les spécialistes, les petits engins aperçus ces dernières semaines volent trop bas et sont trop petits pour être détectables par les radars militaires ou civils. Légers, presque entièrement constitués de plastique, ils sont vendus dans le commerce pour quelques centaines d'euros. 

En France, le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1 000 mètres d'altitude autour des sites. Il est passible jusqu'à un an d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.

Avec AFP