Dans la presse française ce matin plusieurs interrogations : "A mi mandat – que peut encore faire Hollande ?" ou encore "Comment peut-il encore redonner du sens à son action ?". Pour le Figaro, c’est une semaine-clé qui s’annonce pour le chef de l’Etat. Il doit s’exprimer ce jeudi à la télévision face aux Français lors d’une émission événement d’une heure et demie en prime time. François Hollande s’y prépare depuis 15 jours et joue son "va tout" selon un conseiller de l’Elysée. Mais dans son édito le journal de droite prévient : "il faut se méfier de ce que l’on dit les jours d’anniversaire et des grandiloquentes déclarations" qui les accompagnent. La seconde partie du quinquennat risque d’être "aussi calamiteuse que la première".

Le Figaro décrit aussi un gouvernement de plus en plus inquiet face au survol sauvage de ces sites nucléaires par des drones qui "vire au casse tête". Comment neutraliser ces appareils ? C’est toute la question aujourd’hui pour le gouvernement. Les forces de l’ordre s’inquiètent "ce sont pour l’instant de petits drones – mais qu’en sera-t-il demain" ?

Des drones qui s’invitent au dessus des centrales mais aussi de plus en plus dans notre quotidien. Libération parle d’un "game of Drones" pour expliquer ce phénomène de société. Les drones devraient être l’un des best seller à Noël, comptez 50 euros pour un drone entrée de gamme. Si cette technologie peut faire peur, il faut l’apprivoiser poursuit Libération car le vent est en marche. Il faut "hacker le drone" comme on a "hacké internet" pour le bien de la communauté. Pour le quotidien de gauche c’est "quand notre espace au sol se restreint qu’il faut se réapproprier l’espace aérien"

La presse française s’intéresse aussi à la "confusion" au Burkina Faso. Une "confusion sans transition" pour Libération. L’envoyée spéciale du quotidien estime qu’il "vaut mieux ne pas être cardiaque à Ouagadougou ces temps-ci car chaque jour apporte son lot de rebondissements, de coups de théâtre et de postulants à la tête de la transition". Des Burkinabés qui se montrent méfiants face à cette transition. Pour La Croix, la nomination du lieutenant colonel Isaac Zida en tant que chef d’un régime de transition est déjà une décision "qui bafoue la Constitution" selon laquelle l’intérim du pouvoir doit être assuré par le président de l’Assemblée nationale. Une méfiance aussi envers le lieutenant colonel Isaac Zida. Libération nous rappelle que ce personnage de l’ombre était jusqu’ici le numéro deux de la garde présidentielle de Blaise Compaoré …