logo

Dans la revue de presse internationale du vendredi 17 octobre, présentée par Sandrine Gomes, les principaux titres sont consacrés au virus Ebola et à la famine en Afrique de l'Ouest. Conséquence directe de l'épidémie, elle menace désormais 750 000 personnes. La presse libérienne s'intéresse aussi à ces milliers d'enfants privés d'école, qui s'organisent comme ils peuvent.

À la une des journaux internationaux vendredi, le virus Ebola inspire les dessinateurs de presse. En cette journée mondiale du refus de la misère, le "China Daily" propose un dessin où la mort offre le virus Ebola à un mendiant africain, symbolisant l’Afrique aux prises avec l'épidémie, qui s'ajoute au fléau de la misère.

Le continent qui doit aussi faire face à un autre cauchemar, celui du risque de famine, prévient "The Independent". Les Nations unies prévoient que ce fléau menacerait 750 000 personnes en Afrique de l’Ouest et qui serait la conséquence d’Ebola. Au Liberia, les champs ne sont plus cultivés et  les récoltes laissées en l’état.

Les conséquences de l’épidémie au Liberia, ce sont aussi ces milliers d’enfants privés d’école, fermées pour cause d’épidémie. Le journal libérien en ligne "Front Page Africa" raconte qu’à certains endroits, les plus âgés prennent la relève. James, 16 ans, s’est porté volontaire pour faire du tutorat. Tous les jours, il réunit chez lui une dizaine d’enfants de son secteur pour leur faire la leçon, comme s'ils étaient dans une salle de classe normale. Des enfants qui disent aimer l’école et qui espèrent un jour y retourner.

Le "Wall Street Journal" fustige pour sa part la mauvaise gestion de cette crise par l’OMS, qui se trompe de priorité. Il critiqués aussi les centres américains de contrôle et de prévention des maladies, qui n’ont pas su empêcher une infirmière malade de prendre l’avion...