Presse française, jeudi 16 octobre 2014. Au menu de cette revue de presse, le projet d’Emmanuel Macron pour guérir les «maladies» françaises, un plan d’économies drastiques pour la Défense, la campagne de Nicolas Sarkozy de 2012, et celle de 2014.
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Au menu de la presse française, ce matin, la présentation par le ministre de Economie des grandes lignes de son projet pour guérir ce qu’il présente comme les "maladies" de la France.
Défiance, complexité, corporatismes : voilà les trois plaies du système français, selon Emmanuel Macron, qui a présenté hier son projet de loi "pour l’activité et l’égalité des chances économiques". Une "feuille de route libérale", d’après "Le Monde", qui rapporte que le ministre veut "lever tous les blocages".
Un projet "100 % réactionnaire", accuse "L' Humanité", qui dénonce une "offensive libérale tous azimuts". "Défiance, complexité, corporatisme" : le "docteur Macron" se serait trompé de diagnostic car ces mots désignent "trois obstacles auxquels le capitalisme demeure confronté".
Emmanuel Macron a aussi défendu l’ouverture du secteur des transports aux autocars, pour pallier le coût élevé du train. "Pourquoi cette réforme est-elle bonne ?" Parce que "les pauvres qui ne peuvent pas voyager voyageront plus facilement". Une formulation plutôt maladroite, qui a pas mal agacé, un mois après sa sortie sur les "illettrés" de la société Gad. Le site du "Figaro" rapporte que des internautes se demandaient, hier, s’il n’y avait "vraiment personne pour expliquer à Macron l'importance de la sémantique en politique".
Sémantique, la suite. Est-ce de l’austérité ? Non, c’est de la rigueur. Jean-Yves Le Drian a annoncé la suppression de 7 500 postes dans la Défense : "les armées sont la cible privilégiée des économies", s’indigne "L e Figaro", qui accuse le gouvernement de transformer les militaires en "chair à canon" budgétaire.
Décision très symbolique : la fermeture de l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, où les chefs d’État, et les personnalités politiques françaises et étrangères se faisaient soigner. "La fin d’une époque", pour le site du "Figaro".
À la une également, la non-reconduction d’Henri Proglio à la tête d’EDF, écarté par Hollande au profit de Jean-Bernard Lévy. D’après "Libération", l’électricien aurait fini par payer son soutien trop appuyé au nucléaire et à Nicolas Sarkozy, en 2007, où il fit partie de la "bande du Fouquet's", mais aussi en 2012.
Sarkozy poursuit sa campagne pour la présidence de l’UMP. Le meeting d’hier soir, raconte le site du "Parisien", a été l’occasion d’une sortie à propos de Chirac, qui a fait connaître il y a peu son soutien à Juppé : "il restera tout de même une partie de ma vie, parce que je ne peux pas oublier que quand je me suis engagé, j'avais 18 ans, je l'admirais. Il était là". "Alors, la vie, c'est compliqué... mais quand il a eu des ennuis, j'étais là aussi…" Chirac, Sarkozy, Juppé : trinité incontournable, décidément, de la vie politique française. Faut-il tuer le père pour réussir, ou plutôt tenter de le ressusciter ? Vaste question posée par "Les Echos".
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