François Hollande a reçu, mardi, son homologue guinéen Alpha Condé pour lui assurer la solidarité de la France dans la lutte contre Ebola. Le président de Guinée en a profité pour plaider, au micro de France 24, pour une action globale.
De passage à Paris mardi 30 septembre, le président de Guinée, Alpha Condé, s'est exprimé au micro de France 24 pour demander "une réponse globale de la communauté internationale" pour lutter contre le virus Ebola. Il a notamment salué l'action des États-Unis d'installer des hôpitaux à Monrovia, "là où la situation est la plus grave". "Mais il faut réfléchir à une réponse globale", a-t-il nuancé, alors que le bilan dépasse les 3 000 morts en Afrique de l'Ouest.
"La France ne doit pas s‘occuper uniquement de la Guinée, l’Angleterre du Sierra Leone. Il faut que les Américains installent des centres de transit aux frontières", a affirmé le président de Guinée. Ainsi, chaque personne qui traverse une frontière sera examinée, "pour éviter tout risque de contamination", a-t-il poursuivi.
Alors qu'un premier cas de fièvre Ebola a été détecté aux États-Unis, Washington doit envoyer un contingent de 3 000 soldats au Liberia et le Royaume-Uni a prévu d'installer un centre médical en Sierra Leone. De son côté, la France doit dresser un troisième centre de soins à Macenta, dans la région de Guinée forestière (sud), et envoyer 25 médecins supplémentaires sur place.