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Presse internationale, jeudi 11 septembre 2014. Au menu de cette revue de presse, l’intervention de Barack Obama sur l’EIIL, le référendum sur l’indépendance écossaise, et un instant de «french bashing» - ça faisait longtemps.

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On consacre une bonne partie de cette revue de presse à l’allocution, cette nuit, de Barack Obama, une déclaration destinée à expliquer la stratégie américaine contre l'organisation de l’Etat islamique, en Irak et en Syrie.
Pas d’intervention au sol, des frappes qui vont s’étendre aux positions de l’EIIL en Syrie - voilà pour résumer l’essentiel de cette intervention, très attendue mais finalement sans surprises. «Comme on s’y attendait, le président Obama a tenté de faire croire qu’il allait faire quelque chose de nouveau, alors qu’en réalité il n’en est rien. Pire encore, il apparaît maintenant clairement qu’il ne prend toujours pas au sérieux la menace que constitue l’EIIL pour la sécurité nationale», cingle The Washington Post, en dénonçant «la constance dans l’inconséquence» d’Obama.
Jugée insuffisante par The Washington Post, la stratégie de Barack Obama est en revanche saluée par The New York Times. Le journal juge «sensée» sa décision d’attendre la formation d’un gouvernement irakien représentatif pour rendre publique sa stratégie. «Certes, nous avons des enfants qui n’étaient pas encore nés lorsque nous avons commencé à attendre que le gouvernement irakien soit représentatif». The New York Times voit dans cette réalité une justification à la prudence d’Obama. «Nous ne voulons pas de troupes au sol, l’idée de frappes aériennes est beaucoup plus sûre», ajoute le journal, en mettant en garde l’opinion américaine contre les propos alarmistes des faucons républicains. «N’avons-nous pas fait de suffisamment de choses stupides au Moyen-Orient?».
13 ans après les attaques du 11 septembre, les Etats-Unis et le reste du monde sont plus que jamais confrontés à la menace islamiste, qui s’est à la fois étendue et complexifiée, rappelle USA Today. «En 13 ans, explique un expert, les tentacules d’Al Qaida sont devenues des têtes qui ont développé à leur tour leur propres tentacules».
La mort de Ben Laden n’a pas été un coup de frein à la propagation de ce que Barack Obama décrivait il y a quelques jours comme un «cancer» pour la sécurité globale. Jusqu’où s’étendront les métastases? Dans un dessin du Telegraph, un djihadiste demande à ses congénères d’accélérer le mouvement: «si on veut détruire le Royaume-Uni, on ferait bien de se dépêcher».
Le Royaume-Uni où le gouvernement de Cameron tente par tous les moyens d’empêcher une victoire du «oui», en faveur de l’indépendance écossaise. Hier, le Premier ministre, son allié libéral Nick Clegg et même le travailliste Ed Miliband, ont pris la direction d'Edimbourg pour tenter de convaincre les électeurs de rester au sein du Royaume-Uni. Un branle-bas de combat dont s’amuse The Independent.
David Cameron se consolera peut-être de ses difficultés en jetant un cil au Wall Street Journal. Evoquant le «malaise français», le quotidien dresse un parallèle assez surprenant, comparant la France d’aujourd’hui à la France pré-révolutionnaire de Louis XVI -  hélas, se désole le journal, pas de 1789 en vue, pas de révolution à l’horizon, «l’atavisme» socialiste condamnant la France à faire du surplace.
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