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Le Parlement irakien approuve un nouveau gouvernement partiel

Réuni lundi, le Parlement irakien a donné la confiance à un gouvernement d'union nationale formé par le nouveau Premier ministre Haïdar al-Abadi. Plusieurs portefeuilles-clés, dont la Défense et l'Intérieur, restent encore à pourvoir.

Alors que le pays fait face à une offensive fulgurante des jihadistes de l'organisation de l'État islamique, le Parlement irakien a donné, lundi 8 septembre au soir, son approbation au gouvernement dirigé par le nouveau Premier ministre chiite Haïdar al-Abadi. Ce dernier a demandé aux parlementaires un délai d’une semaine pour attribuer les postes vacants, dont les portefeuilles de la Défense et de l’Intérieur, promettant d’assurer lui-même l’intérim d’ici là.

Abdel Abdel Mehdi, membre du Conseil islamique suprême d’Irak, a hérité du ministère du Pétrole tandis que l’ancien chef du gouvernement, Ibrahim Djafari, devient ministre des Affaires étrangères. Le Parlement a par ailleurs approuvé les nominations du chiite Nouri al-Maliki, Premier ministre chiite sortant, du sunnite Oussama al-Noudjaifi, ex-président du Parlement, et de l’ancien chef du gouvernement chiite Lyad Allaoui aux postes protocolaires de vice-présidents.

Nouri al-Maliki, qui a occupé les fonctions de chef du gouvernement pendant huit ans, a tenté jusqu’à la dernière minute de briguer un troisième mandat. Il a été contraint à la démission en août sous la pression des différentes formations politiques – sunnite, kurde et chiite –, ainsi que de l’Iran et des États-Unis. Il a été remplacé le 11 août par Haïdar al-Abadi issu, comme lui, du parti chiite Daoua.

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Avec Reuters et AFP