À Minsk, la capitale du Bélarus, un accord a été signé entre Kiev et les séparatistes prorusses pour un cessez-le-feu à partir de 15 h (18 h locales) vendredi. Cette trêve ne remet pas en cause l’objectif annoncé des rebelles, qui ont réitéré leur souhait de se séparer de l'Ukraine, a annoncé à la presse un représentant des pro-russes.

"Je confirme que nous sommes prêts à respecter le protocole d'accord signé et arrêter le feu" vendredi, a déclaré à la presse le "Premier ministre" de la République populaire autoproclamée de Lougansk, Igor Plotnitski.

"Mais cela ne veut pas dire qu'on a renoncé à se séparer de l'Ukraine. Le cessez-le-feu est une mesure obligatoire pour arrêter l'effusion du sang", a-t-il souligné.

Une "bonne nouvelle" pour l’OSCE

Cet accord, conclu dans le cadre d'une réunion du Groupe de contact réunissant la Russie, l'Ukraine, les séparatistes et l'OSCE à Minsk a été qualifié de "bonne nouvelle" par la représentante de l'OSCE à Minsk, Heidi Tagliavini.

"Nous venons tout juste de signer un protocole en douze points, dont le plus important est un cessez-le-feu immédiat aujourd'hui à partir de 18 h" a-t-elle annoncé.

Le président ukrainien Petro Porochenko a confirmé que l'Ukraine avait signé un "protocole préliminaire" pour un cessez-le-feu avec les rebelles, et a ordonné à l'armée ukrainienne de cesser les hostilités dans l'est du pays.

Quelques minutes avant la signature du document, son Premier ministre, Arseni Iatseniouk, avait souligné que le plan de paix pour l'est de l'Ukraine devait prévoir le retrait des troupes russes de son territoire, en appelant les Occidentaux à se porter garants de cet accord.

Avec AFP