Une cinquantaine de stars du football mondial, en activité ou à la retraite, ont participé lundi soir, au stade Olympique de Rome, au "match interreligieux pour la paix" organisé à l'initiative du pape François.
Du football et stars pour promouvoir la tolérance et la paix. Telle était l’idée du pape François, amateur averti de ballon rond, à l’origine du "match interreligieux" qui s'est disputé lundi 1er septembre au stade Olympique de Rome. Selon des sources vaticanes, le pape n'avait toutefois pas prévu de suivre le match à la télévision.
Deux équipes composées de stars telles que Maradona, Buffon, Baggio, Zanetti, Del Piero ou encore Trezeguet ont assuré le spectacle. Le nouveau sélectionneur de l'équipe d'Argentine Gerardo "Tata" Martino et l'entraîneur d'Arsenal Arsène Wenger étaient aux commandes sur les bancs de touche.
Dans l'après-midi, le souverain pontife argentin a reçu une cinquantaine de footballeurs, auxquels il a adressé un message exaltant le football comme moyen de promotion sociale et comme instrument de paix et de dialogue interreligieux. François avait salué les joueurs un à un, puis avait volontiers posé au milieu d'eux, un ballon dans les mains.
À noter que Diego Maradona, arrivé au Vatican le visage caché par des lunettes noires, a autant attiré l'attention que le pape.
"Un pari" pour la paix
"C'est un nouveau pari du pape pour la paix", avait expliqué l'ancien international argentin Javier Zanetti, qui a été le promoteur de cette idée née lors d'une rencontre avec le chef de l’Église catholique en 2013.
Le pape François, supporter du club de San Lorenzo, à Buenos Aires, a souligné à plusieurs reprises la responsabilité des footballeurs vis-à-vis de leurs très jeunes supporteurs, les appelant à se détacher du monde de l'argent et de la publicité et à être des modèles irréprochables sur le plan éthique.
Les joueurs qui ont participé au match ont "souscrit un manifeste" adhérant aux valeurs de paix, de tolérance religieuse et de dialogue. Les fonds récoltés iront à un projet éducatif cher au pape François à Buenos Aires, "Un'Alternativa di vita", qui soutient des enfants défavorisés.
Avec AFP