
Des roquettes tirées de Syrie ont atterri sur le plateau du Golan, dimanche, sans faire de victime. Depuis juin, l’armée israélienne a pilonné à deux reprises des positions de l’armée syrienne en représailles à des attaques similaires.
Le plateau du Golan, territoire situé à la frontière syrienne et occupé par Israël, a été visé par des tirs de roquettes partis de Syrie, dimanche 24 août, sans faire de victimes.
"Au moins cinq roquettes tirées depuis la Syrie ont touché différents points du plateau du Golan", affirme un communiqué militaire israélien. Une porte-parole de Tsahal a déclaré à l'AFP que l'auteur des tirs n'était pas encore identifié, et que l'armée israélienne n'avait pas riposté.
Craintes d'une escalade entre les deux pays voisins
En juillet, une roquette tirée de Syrie avait conduit l'armée israélienne à pilonner des positions de l'armée de Bachar al-Assad. Et en juin, des avions de combat israéliens avaient attaqué des objectifs militaires syriens, après qu'un adolescent israélien a été tué par des tirs venus du pays frontalier. L'État hébreu avait alors qualifié ces tirs d'"attaque transfrontalière" par les forces du régime de Bachar al-Assad.
En mars, c’est l’explosion d’une bombe au passage d’une Jeep de l’armée israélienne sur le plateau du Golan, qui avait blessé quatre parachutistes, dont un grièvement. Les Forces de défense israéliennes avaient là aussi répliqué en visant des positions de l’armée syrienne, faisant craindre une escalade entre les deux voisins qui n’ont jamais signé d’accord de paix.
Avec AFP