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Le président américain a déclaré, samedi, que la France et le Royaume-Uni étaient d’accord pour participer à l’aide humanitaire apportée aux civils irakiens. Barack Obama a ajouté qu’il faudrait "des semaines" pour résoudre la crise actuelle en Irak.

Le président français François Hollande et le Premier ministre britannique David Cameron ont donné leur accord pour soutenir l’effort humanitaire initié par les États-Unis dans le nord de l'Irak, afin de venir en aide aux civils irakiens, a indiqué, samedi 9 août, Barack Obama.

"Tous les deux ont exprimé leur soutien à nos actions et sont d'accord pour nous appuyer dans l'assistance humanitaire que nous offrons aux Irakiens, qui souffrent le plus", a déclaré le président américain lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche.

L’opération en cours pourrait durer des semaines

Barack Obama a ajouté que le conflit en Irak n'allait pas se régler "en quelques semaines", au lendemain des premières frappes américaines pour enrayer l'avancée des djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) dans le nord du pays.

"Je ne pense pas que nous allons résoudre ce problème en quelques semaines", a-t-il déclaré lors de cette conférence de presse. "Cela va prendre du temps", a-t-il souligné. Et de préciser que les États-Unis avaient été poussés à intervenir car l'avancée des djihadistes de l'EIIL avait été "plus rapide" que les services de renseignement ne l'avaient prévu.

Il a ajouté que les frappes se poursuivraient, et qu'il n'y avait pas de calendrier précis sur la fin de ces opérations aériennes. Elles ont pour le moment détruit "des armes et des équipements" de l’EIIL "qui auraient pu être utilisés pour attaquer Erbil", a précisé Obama.

Un couloir humanitaire pour évacuer les Yazidis

Les États-Unis et ses alliés envisagent par ailleurs de créer un "couloir humanitaire" pour permettre aux Irakiens yazidis de quitter les montagnes désertiques où ils sont actuellement réfugiés.

"Je suis confiant dans le fait que nous pourrons empêcher l'État islamique de se rendre dans les montagnes et de massacrer les gens qui se sont réfugiés là-bas, mais l'étape suivante sera compliquée au niveau logistique : comment permettre un passage sûr pour permettre à ces gens de descendre des montagnes, et où peut-on les déplacer pour qu'ils soient en sécurité? C'est le genre de choses sur lesquelles nous devons nous coordonner au niveau international", a souligné Barack Obama.

Avec AFP et Reuters