Au sommaire de cette revue de presse internationale proposée par Sandrine Gomes : les réactions à l'annonce de frappes ciblées américaines contre l'EIIL en Irak, les craintes en Russie de voir les produits occidentaux disparaître des rayons et celles des habitants du Liberia qui redoutent de leur côté, le virus Ebola.
La presse internationale réagit, vendredi 8 août, à la situation en Irak et notamment à la décision américaine d’autoriser des frappes militaires ciblées contre l’EIIL. Une décision saluée par le "New York Times" dans son éditorial qui souligne qu’il s’agit d’empêcher un massacre en Irak. Des frappes qui s’imposent, selon "The Daily Beast", mais qui ne suffiront pas à régler le problème. Pour le magazine en ligne américain, ce recours aux frappes est la preuve que la stratégie américaine de Barack Obama en Irak n’a pas fonctionné. La Maison Blanche comptait, en effet, sur les milices locales et sur les peshmergas kurdes pour contenir l’avancée des djihadistes.
À la Une de la presse internationale également, les réactions aux sanctions commerciales imposées par Moscou. Le "Wall Street Journal" s’inquiète de cet embargo russe sur les produits alimentaires et prédit une aggravation de l’isolement de la Russie sur la scène internationale. Ce journal nous propose aussi un reportage à Moscou sur l’atmosphère qui règne parmi la population depuis l’annonce de cet embargo. Les Russes commencent d'ores et déjà à s’ajuster à cette nouvelle réalité, inédite depuis la fin de la guerre froide. Certains évoquent l’impression d’un retour en arrière.
Le virus Ebola continue d’occuper les gros titres des journaux britanniques. Un reportage au Liberia à découvrir dans "The Independent" raconte l’ambiance d’une capitale où le virus est omniprésent. Le journal britannique "The Guardian" pose, de son côté, une question éthique ; celle de l’accès au ZMAPP, l’antidote du virus. Il a déjà été testé sur deux professionnels de santé américains infectés en Afrique et revenus depuis aux États-Unis. Mais pourquoi, se demande le journal, seuls des Américains ont-ils droit à un sérum qui semble déjà avoir fait ses preuves ?