Des experts des Nations unies ont annoncé samedi que la seconde boîte noire du vol AH5017 d'Air Algérie, qui s'est écrasé jeudi matin dans le nord du Mali, avait été retrouvée. La première boîte noire avait été récupérée vendredi.
Des experts de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), déployés dans la zone où l’avion d'Air Algérie s’est écrasé jeudi matin, ont annoncé avoir retrouvé la deuxième boîte noire de l'appareil. Les membres de la Minusma avaient été envoyés dans la zone de Gossi, à environ 100 km de Gao (nord du Mali), a affirmé Radhia Achouri, la porte-parole, jointe depuis Dakar.
"C'est un développement positif, qui va aider énormément" les enquêtes sur le crash, a-t-elle encore estimé. La seconde boîte noire devrait être acheminée vers Gao, où est basé "le centre de gestion tactique des opérations" lié à l'accident. Un centre "tripartite" associant la France à travers son opération militaire dans le pays, le Mali et la Minusma.
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La première boîte noire avait été récupérée vendredi et, elle aussi, acheminée vers Gao par des militaires français. Le vol AH5017 assurait la liaison entre Ouagadougou et Alger avec 118 passagers et membres d'équipage, dont 54 passagers français. Il n'y a aucun survivant. Les premiers éléments recueillis par les enquêteurs et les experts présents sur place semblent indiquer que l'avion s'est désintégré en heurtant le sol, ce qui tend à écarter l'hypothèse d'un attentat.
Le site où l'avion s'est écrasé, dans le nord du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso, a été sécurisé par des soldats français de la force Barkhane, des soldats maliens et des casques bleus néerlandais de la Minusma.
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Les boîtes noires, qui enregistrent toutes les données d'un vol, y compris les conversations dans le cockpit, révèlent des informations cruciales et des axes d'enquêtes pour déterminer les causes d'un accident aérien.
Avec AFP