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iTime, la future montre connectée d'Apple ?

Rendu public aux États-Unis mardi, un brevet obtenu récemment par Apple dévoile une montre électronique, nommée iTime sur l’un des dessins. De quoi alimenter les spéculations sur la sortie d’une montre connectée estampillée Apple.

Mardi, un brevet rendu public aux États-Unis est venu alimenter à nouveau les spéculations selon lesquelles Apple serait en train de travailler sur une montre-bracelet connectée.

"L'invention est liée à une montre-bracelet électronique", dévoile le résumé d'un document enregistré par Apple auprès du Patent and Trade Office, l'office des brevets américains.

Ce brevet décrit un appareil qui, sur l'un des croquis, est appelé "iTime". L’objet prend la forme d'un bracelet qui pourrait potentiellement embarquer un écran tactile et permettrait de se connecter sans fil à un terminal mobile.

"L'écran tactile peut être configuré pour présenter des informations virtuelles [...] ou pour recevoir des instructions de l'utilisateur", détaille le document, qui évoque aussi la présence de capteurs de mouvements.

La demande de brevet avait été déposée par Apple à la fin du mois de janvier 2011.

Une incursion stratégique dans l'électronique "prêt-à-porter"

La rumeur du développement d’une "iWatch" n’a pas attendu la publication dudit brevet pour être alimentée. Les spéculations, qui circulent sur le web depuis de nombreuses années, devrait cependant reprendre de plus belles dans les prochaines semaines.

Si le projet est confirmé, Apple pourrait en tout cas espérer se positionner sur un nouveau marché à fort potentiel, celui de l'électronique "prêt-à-porter", intégrée à des vêtements ou des accessoires comme des lunettes (les Google Glass par exemple) ou des bracelets et des montres (dont plusieurs fabricants dont Samsung, le rival sud-coréen d'Apple, ont commencé à sortir des modèles).

Traditionnellement, Apple est très discret sur ses projets, mais son patron Tim Cook a laissé miroiter à plusieurs reprises des "nouvelles catégories" de produits. Des annonces qui avaient elles aussi alimenté les espoirs du marché sur le lancement d’une nouvelle "révolution".

Avec AFP