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Tour de France : Tony Gallopin endosse le premier maillot jaune français

Lors de la 9e étape du Tour de France, l'Allemand Tony Martin (Omega Pharma), triple champion du monde du contre-la-montre, s’est imposé dimanche, à Mulhouse. Le maillot jaune a été endossé par le Français Tony Gallopin.

Le Français Tony Gallopin, 26 ans, a endossé le maillot jaune, lors de la 9e étape du Tour de France, dimanche 13 juillet à Mulhouse. Une première pour un coureur français dans le Tour depuis Thomas Voeckler qui s'était habillé de cette couleur pendant dix jours en 2011.

"C'est le meilleur Français mais on ne parle pas beaucoup de lui. Aujourd'hui, on va être obligé d'en parler", a souligné son oncle Alain Gallopin, son plus proche conseiller, directeur sportif de l'équipe Trek.

Tony Martin, triple champion du monde du contre-la-montre, a quant à lui donné à l'Allemagne sa quatrième victoire, après une longue échappée de plus de 150 kilomètres dans la 9e étape par-dessus les Vosges.

Les favoris du Tour se sont observés dans ce deuxième volet du triptyque des Vosges, à l'exemple de l'Italien Vincenzo Nibali, en tête du classement général au départ de Gérardmer, et de l'Espagnol Alberto Contador, à la veille du rendez-vous de la Planche des Belles-Filles.

"Une journée géniale"

Autre grand bénéficiaire du jour, Pierre Rolland (tout comme Machado) a repris 5 min 01 sec aux hommes du classement général, au terme des 170 kilomètres de cette étape propice aux offensives en raison de son relief (six ascensions au total).

Dès le col de la Schlucht, à la sortie de Gérardmer, les attaquants se sont montrés. L'Italien Alessandro de Marchi et Tony Martin ont fini par trouver l'ouverture au 15e kilomètre pour entamer une longue aventure.

"Une journée géniale", a commenté l'Allemand, au gabarit de rouleur (1,86 m pour 75 kg), déjà vainqueur de deux contre-la-montre du Tour, à Grenoble en 2011 et au Mont-Saint-Michel en 2013. Mais il a aussi montré l'étendue de son registre en gagnant des courses d'une semaine, entre autres Paris-Nice (en 2011).

Limité en haute altitude, Martin passe bien la moyenne montagne, tel le Grand Ballon (1336 m). Cette fois, il a basculé au sommet, à 43 kilomètres de la ligne, avec près de trois minutes d'avance sur le groupe de poursuite et a conservé la quasi-intégralité de son avance pour créditer son équipe Omega Pharma d'un deuxième succès (après Matteo Trentin vendredi à Nancy).

Avec AFP